le casse-noisette, intrigue 1

Casse-noisette, ballet célèbre pour lequel Yury avait échangé quelques pièces pour avoir sa place. Dans son habit cérémonial, confondu parmi ses pairs non-magiques, il s'installa à sa place attitrée. Il n'était qu'allé une fois au théâtre magique, réminiscence de son adolescence mais l'expérience avait été désastreuse. Emotions négatives répandues, malaise appuyé - en somme, une expérience déplaisante. Une pièce qui ne convenait pas aux goûts du Nikolaïev. En dehors de ça, son rapport à la musique n'était lié qu'à un harmonica en argent sur lequel étaient gravés ses initiales. Le maniement de cet instrument s'était fait au fil des campements nocturnes en forêt avec sa famille, pour la collecte d'ingrédients spécifiques à cette période de la journée. Un cercle autour d'un feu de cheminée et Abel qui sortit le sien pour jouer quelques notes. Depuis qu'il avait le sien, Yury l'avait glissé dans la poche intérieur de sa veste. Sa tête tournée à l'assemblée pour voir s'il voyait des personnes qui ne lui étaient guère inconnues.

Et le drame vint. Une panique de la foule s'éleva. Fallait-il fuir ? Son instinct le conduisait ainsi. S'apprêtant à partir, il posa ses yeux sur l'irrémédiable. Des collègues de son restaurant moldu. Les laisser condamnés, c'était perdre son emploi du côté des non-mages. Il décida de protéger la foule, en dissimulant son visage. Il regarda dans les manchettes pour y chercher un polynectar. Il n'aurait plus qu'à arracher le cheveu d'un des invités pour se faire passer pour lui mais la fiole manquait à l'appel. Erreur de de débutant. La seule idée qui lui vint en tête était un Maléfice Cuisant. L'idée serait douloureuse mais il haussa les épaules. Il s'empara discrètement de sa baguette pour lancer ce propre maléfice sur son visage, sentant ce dernier se métamorphoser et se déformer avec horreur. Alors qu'une attaque fut lancée, il pointa sa baguette sur le duo de moldus : Protego.  

résumé du post:

résumé assis au balcon, albus se fait passer pour un moldu. il fait usage de la légilimancie pour protéger la mêlée. il contrôle l'esprit d'un des ravisseurs et lance, par ce biais, un sortilège d'explosion aux portes-fenêtres.

joué aux dés, la réceptivité de la foule aux fenêtres explosées:
si succès, une grande partie s'extirpe de la salle
si échec, la peur la paralyse dans le chaos

Résumé:

● la roulette russe
réussite totale Plusieurs moldu.e.s se jettent sur le danger au lieu de fuir.
réussite partielle Un.e moldu.e se jette sur le danger au lieu de fuir.
échec partiel Le sorilège de confusion est lancé, mais il s'agissait d'un.e sorcie.r.e caché.e en moldu.e
échec cuisant Elle n'arrive pas à garder le contact suffisamment longtemps pour lancer le sort. Un moldu repousse même son étreinte et se libère d'un puissant coup contre le visage de Darya pour pouvoir fuir plus vite.

Résumé:

Posté dans un siège sur un des balcons, Yacov dort, un masque de nuit bleu foncé sur les yeux, les pieds croisés au niveau des chevilles sur la balustrade. Les ballets, ça l'emmerde. La musique par contre,  c'est tout différent. Paupières closes, emmuré dans le noir, Yacov s’imprègne de chaque note diffusée par l'orchestre. Il est bien là, Yacov. Petite soirée plaisante à écouter de la musique, soirée de congé pour recharger les batteries. On pourrait presque voir un demi-sourire sur ses lippes. Il ne sourcille pas lorsque la musique s'arrête, lève un pan de son masque en plissant les yeux à cause de la lumière quant une voix s'élève. Une détonation. Yacov sursaute et se renverse en arrière dans son siège. Déboussolé, il s'agrippe à un siège relève le masque sur son front et cligne des yeux. "Putain, on est jamais tranquille" Soupirant, plus agacé d'avoir été interrompu dans son petit moment de plaisir, il se relève et s'écarte pour laisser les personnes avec qui il partageait le balcon sortent. Hissant son cou, il scrute le parterre en contre-bas : un beau bordel. Ca court dans tous les sens, ça gueule. Karenine soupire et se masse les tempes. Il aurait bien lancé un Silencio à tout ce beau monde, mais la flemme s'empare de lui. Canne à terre, il se baisse pour l’attraper et retourne dans son siège pour regarder ce qui se passe en bas. Ici, aux étages, ils sont protégés, car moins nombreux. C'est quand les escaliers vont se croiser en bas que les dégâts risque de survenir. Yacov, impassible, observe la scène. Celle qui se déroule sous ses yeux, et celle où le spectacle fut interrompu.
Est-ce vraiment son problème ? Seul, il ne peut rien faire, et il n'a clairement pas l'intention de se mettre en danger pour ces gens-là.

Les sorts fusent. Tiens, des sorciers. Y'a des moldus qui jouent des coudes, d'autres qui cognent. Si l'ambiance n'était pas aussi dramatique, ça aurait été presque beau de voir tout le monde s'agiter pour une même cause. Karenine soupire encore. A travers les volutes de fumée qui se dissipent, il aperçoit un visage. Coeur s'arrête de battre quelques secondes, surpris et à la fois choqué. "Albus..." murmure s'échappe de ses lèvres. Famille est dans l'arène. Les souvenirs remontent et la culpabilité d'avoir filé à l'anglaise lui tord l'estomac. Baguette est dégainée, sortilège lancé sur son visage pour brouiller les pistes, et d'un bond, il saute sur la balustrade. Funambule, bras écartés, Karenine s'avance vers la scène (la vraie !) en passant de balcon en balcon avant d'être assez proche pour tendre sa baguette vers les rideaux opaques qui cachent les coulisses et les loges. "Alors les couilles molles, on joue à cache-cache ?" Humour pour se détendre un peu. Yacov rit seul, saute sur un dernier balcon avant de lancer "Evanesco !"

Résumé :

Yacov ne semble pas concerné par les événements jusqu'à ce qu'il voit le visage d'Albus. Décharge électrique, Yacov s'active et tente d'au moins apercevoir un visage coupable en faisant disparaître les rideaux de la scène en jouant les singes acrobates sur les balcons.

Ses mains recouvertes d’une soie laiteuse claquent l’une contre l’autre afin d’aider leur circulation sanguine. Ce soir est un grand soir : la première fois que Yera Aslanova se produit en Russie, mais aussi un événement mondain qui changerait la donne pour son peuple. Alors il ne faut pas traîner, à peine persévérer dans ses étirements qu’il est déjà temps de tout oublier. L’oblivion, l'adrénaline qui propulse son corps peinant à canaliser le tout et l’appréhension qui ne s’extirpe jamais totale. En dépit des années, chaque représentation amène en son sillage ce lot qui, une fois sur scène, disparaît. Alors bientôt, la froideur de ses membres la quitte pour laisser place au feu brûlant de la représentation.
Elle entre sur scène, le souffle coupé par la beauté des lieux. Les moulures diffèrent de ceux qu’elle a pu côtoyer mais leur rigueur l’inspire dans les angles que son corps crée pour ses spectateurs. Précise, concise à l’image du chant, elle est la dernière parmi les danseurs à remarquer l’étrangeté qui se produit. L’un d’entre eux tapote son épaule, auquel Yera lance un rapide regard noir. Pourquoi la dérange-t-on ? pestifère-t-elle dans sa barbe. Ce n’est qu’alors qu’elle remarque les personnes au premier plan et entend la fin de leur discours.
Des sorciers. Tchaikovski résonne encore quand les bandits appellent à la foule sorcier de s’énoncer. Yera s’y refuse, prétend être une moldue et profite d’être au dos des perturbateurs pour fuir dans l’arrière scène. Loin d’elle l’idée de se porter héroïne, elle profite d’être protégée des éclats pour suivre les autres danseurs.

résumé protégée parce que derrière les assaillants, yera se fait passer pour une moldue et choisit de fuir avec ses comparses (échec : libre à qui veut)

joué aux dés
si succès : yera parvient à s’enfuir avec les autres danseurs
si échec : quelque chose / quelqu’un l’empêche de s’enfuir ( LIBRE )

Elle est émerveillée Kasumi. Eblouie par les lumières, les yeux brillant de voir ces hommes et ces femmes danser avec grâce sur scène. Une renaissance. C’est à peine si elle s’est reconnue en regardant sa tenue dans le grand miroir prêté par Anka. L’impression grisante d’appartenir à quelque chose. La main d’Anka se serre autour de la sienne et elle sourit brièvement. Gamine qui se sent presque chez elle, le cœur réchauffé par cette femme qui la prise sous son aile, l’a accepté. Le sentiment de béatitude n’est que de courte durée. Sous leurs yeux, la scène se transforme et le cauchemar prend forme. L’horreur lui glace le sang et elle est paralysée Kasumi, incapable de quitter son siège. Elle tente vainement de suivre Anka mais la foule paniquée les séparent et elle se retrouve seule au milieu d’un océan humain. Les hurlements lui vrillent les tympans et elle voit sous ses yeux des sorts multicolores atteindre ou non leurs cibles. Elle cherche désespérément le visage familier d’Anka mais bientôt Kasumi est projeté au sol. Abandonnée, elle rampe entre les corps agités, tombant nez à nez avec un homme immobile prostré sur le sol. Elle ne parvient pas à détacher son regard et reste là, assise contre le mur froid, recroquevillée sur elle-même. La peur au ventre, elle a envie de hurler mais aucun son ne sort de sa bouche désespérément scellée. Soudain se dresse devant elle une figure haute, un objet pointé sur son visage. Elle ferme les yeux et prie pour une fin rapide.

en bref:

tell me your story:

Résumé :

-  Les imbéciles ! S'exclama le Comte Netchaïev, en réponse à la scène se déroulant sous ses yeux. Le pommeau en argent de sa canne martelant le parapet du balcon, seul signe visible de son mécontentement. - Leur bêtise ne fait que desservir l'intérêt commun. Des paroles destinées à quiconque en particulier, qui furent prononcées du bout des lèvres. Ce n'était en rien judicieux de remettre ainsi en lumière, leur société magique renaissant à peine de ses cendres. Lui aussi éprouvait cette haine à l'encontre des moldus et il comprenait parfaitement ce besoin d'assouvir vengeance. Il lui tardait d'ailleurs de le faire également, mais certainement pas ainsi ! Pas au détriment du reste de la population sorcière. Ce fut la pression crispée de la main de son épouse sur la sienne, qui l'extirpa de ses récriminations intérieures. - Il est temps de prendre congé, ne pensez-vous pas très chère ! Mots adressés avec un calme apparent, tout en quittant le siège occupé jusqu'à lors. Céder à la panique faisait très classe moyenne, à laquelle le couple n'appartenait pas. Courbant le dos légèrement, Misha se saisit de la petite pochette de cuir que Diana avait laissé choir sur le coup de la surprise, la conservant entre les doigts de sa main gauche, celle tenant la canne, l'autre toujours emprisonné dans celle de sa femme. Laissant le soin à @Albus Dumbledore de protéger la foule, puisque celui-ci semble vouloir incarner le rôle du chevalier blanc dans cette tragédie à l'affiche ce soir du Bolchoï, car seul mettre Diana en sécurité lui importe pour l'heure.   

Le souffle de l'explosion le fait lui aussi vaciller sur ses jambes, mais Mikhaïl se reprit plus rapidement que son épouse, qu'il soutint d'ailleurs avec délicatesse en lui maintenant le bras. Il lui offrit un sourire tendre, se voulant rassurant, acquiesçant d'un signe de la tête à ses paroles. - Cela ne nous concerne pas ! Ce n'est pas à nous de maintenir l'ordre de toute manière. Misha l'entraîna à sa suite, en direction de la galerie adjacente, sans même le moindre regard en arrière pour Dumbledore, qu'il savait parfaitement apte à se défendre. Ensemble, ils se joignirent à la cohue cherchant à fuir. Cris, hurlements, bousculades. Un désordre sans nom. Le lourd pommeau de sa canne vint faire la rencontre du crâne d'un malotru. - Allons, allons ! Qu'est-ce donc là que ces manières. Bousculer ainsi les demoiselles. Le malappris sonné, chancela et dû se rattraper au mur. - Mesdemoiselles. Dit-il, cédant le passage, soulevant son chapeau par civilité, avant de leur emboiter le pas, son épouse toujours à son bras. Ils s'engagèrent tous deux dans les escaliers desservant les étages, passage obligé et malheureusement engorgé par la cohue confuse, bloquant ainsi leur retraite. Mikhaïl lâcha le bras de Diana, à laquelle il glissa à l'oreille. - Jetez leurs des sortilèges de confusion, voulez-vous. L'aristocrate descendit quelques marches, jetant lui aussi quelques sortilèges de confusion au passage, avant de hausser la voix afin de couvrir le brouhaha, et que l'attention se concentre sur lui. - Allons, allons ! L'évacuation doit se dérouler dans le calme et la discipline. Vous avez été exposé à une fuite de gaz ! Ce n'est guère grave, mais cette forte inhalation de monoxyde de carbone durant la représentation vous trouble l'esprit. Gagnez les issues de secours dans le calme et une fois à l'extérieur, l'air frais vous aidera à vous remettre de cette mésaventure.

résumé :

JOUÉ AUX DÉS, la réceptivité de la foule aux paroles du Comte Nerchaïev.

Si succès conjoint de Diana et Mikhaïl : la foule se calme et commence à gagner les sorties dans le calme, toutes les personnes présentes ont cru à l'excuse du Comte.
Si succès seul : Ceux touché par les sortilèges de Mikhaïl se calme, commence à gagner les sorties en étant convaincu par la version du sorcier et parvienne à faire de même avec leur entourage.
Si succès partiel : la foule mécontente cherche toujours à s'enfuir dans le chaos, seules quelques personnes sont calmes et croient en la version du sorcier
Si échec partiel : la foule mécontente cherche toujours à s'enfuir dans le chaos, la majorité hurlant aux sorciers annule les effets de la confusion.
Si échec : la foule mécontente cherche toujours à s'enfuir dans le chaos, hurlant aux sorciers et bousculant avec animosité Mikhaïl.

Vitali Dolohov est un crétin ignare, mais il a de la gueule dans un costume taillé sur lui. C’est le privilège des gens de sa qualité. En tout cas, c’est ce que le petit sourire béat et prétentieux qu’il a de collé à la bouche depuis le début de la soirée se plait à raconter. Il se tient proche de son épouse, @Darya Dolohova, par les yeux duquel Raisa se délecte de l'humeur moins féroce de celle-ci. Mais la soirée n'est rien censé avoir de délectable... Non, bien sûr que non. Face au spectacle qui dégénère lugubre, Raisa a presque sur le bout des lèvres de Vitali d'incroyables injures. Toute idée de cette sorte est avalée comme l'oxygène par la déflagration des explosions. Elle ne sait pas bien ce qu'elle pense de la suprématie des sorciers et consort, sinon que sa soirée est gâchée et qu'elle a, dès lors, quelque envie de leur faire passer leurs revendications par la méthode expéditive. La réaction de Darya ne l'en sidère pas moins ; elle joue de magie, sans que Raisa puisse exactement savoir contre qui et le deviner néanmoins. Que faire ? À son idée, et s'esquiver ? Comme à l'image du consortium, en causant des dégâts irrémédiables avec la tronche des meilleures intentions ? Ou même étendre sa protection à des moldu·es qui, en ce qui la concerne, n'ont aucun tort si particulier qu'il faille les asservir ? Elle cherche, au hasard, la trombine qu'aura pris @Petra Petrova ce soir, mais ces précautions coûtent trop cher en temps... Alors Raisa se décide : elle tranche parmi la foule de la carrure de Vitali et rattrape l'épouse de celui-ci. Darya reçoit un vilain coup dont on ne sait pas ce qu'il a d'accidentel ou non et, au milieu des sorts qui fusent et de la confusion qui monte, ça n'a plus aucune importance. « Suis-moi. Pas de question. » La poigne solide de Vitali saisit le coude de sa femme. Raisa sait qu'une exposition du couple Dolohov à la publicité moldue serait catastrophique pour leur arnaque et, devant l'opportunité de laisser le chaos décider de la suite de son existence, elle le lui refuse. L'un·e dernière l'autre, les Dolohov remontent un amas de silhouettes pressées, où d'aucuns crient, d'aucuns se précipitent. On fuit, mais quoi ? et vers où ? Par réflexe, Raisa a pris le chemin le plus court vers un mur de la salle et dégainer le pistolet qui lui sert, en vérité, de baguette trafiquée. Les moldus, eux, ne voient pas de différence et ont le même bon sens de s'écarter – un tant soit peu. Au bout de ces soubresauts parmi la cohue, une figure attrape néanmoins sa rétine. Une figure qui a quelque chose de familier. Raisa doit y regarder à deux fois, le canon de son arme déviant spontanément du visage vers le sol. « Debout. » Sur le même ton qu'elle a servi à Darya, elle aboie après @Kasumi Akiyama. Celle-ci, bien sûr, ne la reconnait pas ; comment le pourrait-elle derrière les traits madrés de Vitali Dolohov ? Alors, au renfort de son timbre, Raisa enfonce le flingue dans la poche de sa veste et c'est maintenant une main secourable qu'elle tend à la japonaise.

résumé :

Ses efforts pour se protéger son vain. Elle est acculée Kasumi, piégée. Le chaos environnant lui vrille les tympans, le carnage se rappelant vivement à elle. Elle perd toute notion de réalité. Les souvenirs de cette terrible nuit plus vivant que jamais. Elle ne sait plus où elle est. Le carnage est insoutenable. Elle ne peut que regarder, les yeux voilés, cet homme massif qui la menace. Le regarder et attendre que la mort l’emporte. Mais rien. Il tend lui la main, aboie des ordres qui lui parviennent comme lointain. Incrédule, elle ne bouge pas la gamine. Pas question de suivre un inconnu aussi menaçant que lui. Elle prie et répète en boucle les mêmes noms dans sa tête. Ceux qui pourraient venir l’aider. Les visages qu’elle a besoin de voir. Elle ne sait pas se débrouiller seule la gamine. L’apprentissage de la vie loin d’être terminé. Tout reste à faire.

Elle regarde l’arme disparaître et la main se tendre à nouveau, plus charitable, moins menaçante. Ça reste l’inconnu pour elle. Mais elle a besoin de croire en l’autre Kasumi. Besoin de croire qu’il y a encore des gens honnêtes. Des gentils dans cette histoire. Alors, timidement, elle pose sa petite main dans la sienne. Et au même moment ses yeux perçoivent un visage connu. Anton Kerzhakov se tient à quelques mètres d’eux. Sa bouche s’ouvre sans aucun son n’en sortent. Elle est soulevée du sol par la force de l’homme qui ne lâche pas sa prise. Elle n’est plus sans défenses Kasumi. Désormais relevée, elle se tord dans tous les sens, espérant faire lâcher prise à l’inconnu. Espérant qu’on la remarque. Le chaos emporte tout, et bientôt elle perd Anton de vue. Même Anka a disparu. Il ne reste plus que la poigne puissante de l’homme qui l’emporte au milieu du carnage.

en bref:

tell me your story:

L'égoïsme n'est pas un trait majeur de la personnalité de Yera. Or, quand elle entend crier dans son dos “Les sans magie ne méritent plus nos masques !”, son instinct lui hurle intimement de fuir. Loin. Le bruit l'étourdie, elle qui est plus familière au silence. A raison, la danseuse encore vêtue de son apparat demeure mutique, le visage fermé à défaut d'être paniqué. Un lointain Evanesco parvient à son oreille et c'est alors seulement qu'elle aperçoit l'étendue des flammes. Tournée vers l'intérieur, c'ste un bruit sourd qui la ramène à la raison : il faut trouver une sortie. Et qu'elle n'est pas sa chance de voir une poutre calcinée devant elle, libérant la voie ! Sonnée, plusieurs spectateurs en profitent pour passer devant elle, la bousculant pour sortir. Quoiqu'agacée de leur comportement, elle pousse à son tour les uns et les autres pour se dépêtrer de cet enfer.
L'air frais console son instinct de survie, calme son adrénaline. Elle est en vie et pas même éraflée par quoique ce soit. Indemne, elle l'est tout à fait. Intérieurement, un combat se mène. L'impression d'avoir été la cible principale de l'attaque puisqu'elle était en tête d'affiche. La culpabilité, aussi, qu'elle ressent une fois éloignée de la cacophonie. Là seulement elle songe aux autres personnes encore à l'intérieur. Elle culpabilise et revient donc sur ses pas. Elle se doit de rester, sans comprendre véritablement pourquoi. Incapable de bouger. Et si l'information de sa couardise remontait aux oreilles du Royal Opera House, que se passerait-il ? Le regard figé à nouveau sur les flammes, Yera demeure immobile. Sonnée.

a. sortir en se protégeant avant tout
Yera ne panique pas, scotchée par les flammes qui embrasent le tout, mais elle fait partie des premiers à sortir. Elle s'éloigne pour mieux revenir sur ses pas, près du théâtre, culpabilisant presque de n'avoir aidé personne.