Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
messages : 14 roubles : 70 date d'inscription : 27/08/2021 face claim et crédit : Gerhard Freidl + frenchandfurious | UC - Sign âge : 27 âge et labeur : 152 ans de vie, et pourtant, il n'a que 37 ans d'apparence. - L'ange de la Pègre KRASAVKA. myocarde : La solitude le ronge. particularité : Homme oiseau, il vole, et se régénère et on le prend pour un ange.
krasavka
Sujet: the lady and the angel Ven 10 Sep - 17:30
the lady and the angel
rencontre avec l'immortalité.
☾☾ Clairement, la fuite, courir, ce n’est pas pour lui, ce n’est plus pour lui. Il erre, il ne peut pas se poser un peu qu’il est obligé de sans cesse repartir pour éviter de mourir. Il a beaucoup savoir se battre, mais parfois, la régénération est lente en vue des blessures subit. Le sang coule dans son dos, une aile est brisée. Lee jeune, homme, n’aime pas fuir, mais il n’aime pas non plus tuer pour se défendre. La dernière fois, l’a clairement brisé. L’homme qu’il a tué, il l’a aimé, il l’a pleuré et il lui en a voulu comme il s’en veut aussi encore et encore. La course se termine, le chasseur ne le suit plus, la douleur le tiraille, il se demande si ce n’était pas des attaques magiques. Il se sent mal, il se rend malade actuellement. Il ne sait même plus où il est, il se demande même s’il est en Russie ou ailleurs, tellement les douleurs de ses blessures lui font comme perdre la tête.
Il tombe à genoux, il pleure, il pense à ses parents, il se sent mal de ne pas avoir pu les sauver non plus, il pousse un hurlement, ouvrant ses ailes, mais la brisée ne suit pas le mouvement et le hurlement de désespoir devient douleur et triste. Sa respiration est actuellement saccadée sous les larmes, il essaye de se relever et s’aide d’un arbre doucement, étant dans les bois et marche alors. Manteau qu’il traîne remit sur le dos, il a pourtant le bout d’une aile de visible à cause du fait qu’elle est brisée. Il soupire, las, presque amorphe, le visage aussi pâle que ses cheveux. Il finit par trouver un village, sorcier ou non, il ne sait pas, il n’arrive pas à savoir, il soupire juste de soulagement et cherche un endroit où se poser.
Arrivant alors, tout simplement vers une sorte de grange abandonnée, il y entre, sans vraiment attention si on le voit ou non, si on l’achève, tant pis, l’envie de vivre n’y est plus trop actuellement, il se plonge dans le passé, dans les souvenirs douloureux et manquant, alors l’envie de vivre n’est plus, et il faudrait le secouer un bon coup pour le remettre d’aplomb. Il s’enfonce, allant vers de la paille sèche et propre et tombe en avant dans celle-ci, il a ses ailes, aussi grandes que luis en vue de sa taille, grandement déployé. Le blanc immaculé de rouge à cause de la plaie qui a clairement du mal à refermer et son dos qui est presque en compote.
Un dernier soupir et le voilà dans l’inconscience, mais en vie.
CODAGE PAR AMATIS
Darya Dolohova
messages : 110 roubles : 596 date d'inscription : 30/07/2021 face claim et crédit : sade adu | Ξllcrys âge et labeur : 62 ans; médicomage myocarde : mariée ; veuve et polygame. particularité : magie sans baguette, experte; animagus (aigrette), experte rps : gellert | yacov | petra | grisha | miklos | vasili
wizarding consortium
Sujet: Re: the lady and the angel Mar 14 Sep - 18:49
Mai 1883
Darya avait 23 ans. Tout juste devenue Médicomage, elle avait aussitôt quitté sa ville natale pour s’élancer sur les steppes de Russie. Il lui tardait de voyager, et le pays ne manquait pas de personnes à guérir, sorciers comme moldus. Du Lac Baïkal, elle avait entreprit de suivre la rivière qui s’en écoulait, voyage qui devrait lui prendre toute l’année et l’amener jusqu’à la mer.
La mer. Elle n’avait encore jamais vu la mer. Elle avait grandit au bord du lac le plus profond du monde, avait marché sur la glace couvrant ses profondeurs insondables en hiver, elle n’avait encore jamais vu l’océan. Entendu son grondement menaçant, vue son étendue infinie…
Darya n’y était cependant pas encore. Trois mois déjà, et elle parvenait tout juste à Strelka, où l’Angara se jetait dans la Yenisei. Elle y avait passé la journée, usant de sa magie pour agrandir une salle inoccupée en hôpital éphèmère, puis y avait accueilli les habitants, guérissant les petits maux, en diagnostiquant de plus importants, prodiguant alors des portoloins pour se rendre à Irkoutsk, où ils seraient traités comme il le fallait. Strelka n’était pas une ville à proprement parler. Il n’y avait pas de maire pour l’accueillir, pas de médecin pour la guider vers les habitants. Il n’y avait que des travailleurs. Fermiers, bûcherons, pêcheurs.
Ce fût l’un d’entre eux qui lui proposa de la loger pour la nuit. Il n’avait qu’une grange, mais Darya lui assura qu’elle y serait tout à fait à l’aise en quelques tours de mains. Par réflexe, le non-maj lui tendit une lanterne pour la guider dans la nuit, qu’elle refusa poliment avant de créer un Lumos au creu de sa main. Darya n’aurait jamais cru que quelqu’un vivrait là. En le suivant, elle était persuadée qu’ils s’enfonçaient dans la forêt. Mais ils arrivèrent bientôt devant sa maison, et il lui indiqua la direction de la grange. Darya s’avança seule dans le bois, un moment incertaine, mais ne tarda pas à deviner la silhouette du bâtiment dans le noir.
Une fois à l’intérieur, Darya referma la porte et se figea subitement. Elle n’était pas seule. Et elle n’en croyait pas ses yeux.Un être était allongé de tout son long sur la paille. Un être aux deux ailes ensanglantées. Darya serait tombée sur le cadavre d’une licorne qu’elle n’aurait pas agit différemment. Jamais elle n’aurait cru voir un Gamaïoun un jour. C’était censé être une chance… un signe de bon augure… Mais un Gamaïoun mort ? Darya ne savait même pas qu’ils pouvaient mourir. Être blessés. Elle les croyait éternels…
Fascinée, elle s’était approchée sans s’en rendre compte, approchant la lumière dans sa main pour discerner le visage de la créature, comme pour se rassurer qu’elle avait bien des traits humains, mortels. C’est alors qu’elle aperçu la paille frémir sous son souffle. Darya cracha un juron. Il était vivant ! Tout ce temps qu’elle avait déjà perdu, il était vivant !
-Episkey ! Darya siffla-t-elle sans attendre, et l’aile du gamaïoun se ressouda en un terrible craquement.