Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
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 fair lady (renáta)

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Albus Dumbledore
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âge et labeur : quarante-et-un ans, ambassadeur britannique magique et prof d'anglais aux yeux des moldus
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particularité : legilimens et occlumens
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MessageSujet: fair lady (renáta)   fair lady (renáta) EmptyVen 13 Aoû - 22:36 

Poséidon aurait pu être témoin de son périple au travers la mer pour rejoindre les terres slaves, il n’en aurait été que déçu. Magie en étendard, Dumbledore s’est engouffré jusqu’en Russie en transplanant, un risque pris malgré la peur qui s’est installée dans le gosier. Et si tout était bien pire encore qu’il ne l’imaginait ? Repris encore et encore par les locaux, il a finalement fait taire le bout de sa baguette, sauf ici. Ce lieu fréquenté depuis plusieurs mois à présent tel un spectre récalcitrant. L'appartement de Gellert est probablement le seul lieu où il se sent tout à fait lui-même. Malgré les railleries répétitives de l’amant sur ses choix vestimentaires, il n’y a qu’entre ces murs tièdes de leurs ébats qu’il se meut et s’exprime à loisir, en énonçant des palabres tendres, des sortilèges alambiqués ou des tirades philosophico-politiques. S’ils avaient des rêves, le régime bolchévique et la voûte céleste du temps les ont ébranlés, tant et si bien que l’angliche lui-même peine à les énoncer comme avant et à acquiescer lorsque le hongrois lui fait part de ses projets. Le consortium lui-même le terrifie et il ne manque pas de le verbaliser, pourtant Grindelwald continue à les fréquenter, flirtant avec une idéologie peu glorieuse et terrifiante. Eros satisfait, le corps nu d’Albus est délaissé aux draps, abandonné par l’autre qui s’habille à la hâte et s’évanouit dans un mouvement délicat du poignet. Levant les yeux aux cieux, l’ambassadeur s’affale sur la couche de sa moitié, l’air lointain. Il s’égare dans ses pensées, l’encéphale occupée par une myriade de projets et d’idées inspirées par les politicards assoiffés de pouvoir, connus autour d’un verre ambré ou au détour du Magenmagot, endroit évité tant de fois qu’il ne les compte plus.

Noyé dans une marée de possibles, la Douma en ligne de mire, il s’oublie un instant lorsque trois coups distincts retentissent à l’entrée. Aussitôt, il sursaute, conscient de la réalité de ceux qui aiment d’autres hommes ici bas, les moldus moscovites n’étant pas aussi conciliants et tolérants que le sont les êtres magiques. Il pousse un soupir et cherche son gant, bousculant la pile de grimoires parcourus à la bougie dans la nuit avec le locataire des lieux. Le voilà. Il l’enfile et soudainement, ses membres se parent d’une tenue banale. Chemise en soie perle et des pantalons en tweed gris, le parfait apparat pour le non-mage qu’il n’est pas. “Da, da. Coming!” Annonce-t-il en re-organisant brièvement les lieux pour les rendre présentables. Les minutes s’égrainent et il se dirige vers l’entrée, ouvrant au mystérieux visiteur. Une jeune femme ? Baissant les océans, surpris, un sourire intrigué s’esquisse sur le visage entouré d’une barbe ébène. “Good evening.” Marmonne-t-il, incertain de l’identité de la personne qui se trouve en face. Il se redresse, tâchant de sembler normal, si la normalité fait partie du paysage moldu. “Can I help you, at all?” Son accent transparaît puis il se tait, attendant la réponse de celle qui semble venir de loin. Il est presque hypnotisé par son regard et y plonge un instant.
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Renáta Grindelwald
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âge et labeur : vingt-sept ans | infirmière à l'hôpital sorcier de moscou, octroyant quelques heures de son temps au théâtre du bolshoi où elle officie en tant que guichetière.
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MessageSujet: Re: fair lady (renáta)   fair lady (renáta) EmptyMar 31 Aoû - 21:29 


isn't it lovely, all alone.

--- Need a place to hide, but I can't find one near. Wanna feel alive, outside I can't fight my fear. Isn't it lovely, all alone. Heart made of glass, my mind of stone. Tear me to pieces, skin to bone -- Hello, welcome home. ●● ethereal (icons)


Forte d’une bravoure qu’elle ne se reconnait guère, Renáta s’élance dans les escaliers, nez pointé vers la voûte, les marches l’y menant inexorablement. Dans le silence environnant, ses talons claquent en cadence, et saturent l’atmosphère de sa présence. Son cœur bat lourdement, et lui donne l’impression que sa cage thoracique se fissure à chaque palpitation cardiaque. Sous ses côtes, tout n’est qu’angoisse douloureuse. N’est pas certaine d’être à sa place, et la perspective que cette pensée soit marquée par la véracité lui glace le sang ; que fera-t-elle si Gellert la congédie, la porte claquant sur ses grandes espérances et ce lien fraternel qu’elle essaie d’alimenter ? Malgré cet élan instinctif qui la presse de faire volte-face et orchestrer sa descente en enfer, Rennie continue son cheminement jusqu’à l’appartement de son aîné. Pour autant, la ferveur devient anesthésiée par la crainte, et la démarche se fait plus lente, plus traînante, à l’aube d’une conversation qu’elle n’a pas pensé à préparer.

Les mâchoires serrées, Rennie s’immobilise face à la porte. Elle déglutit puis lève la main, son poing fermé venant frapper le battant à trois reprises. Aussitôt, son dos se raidit, sa colonne vertébrale crispée dans ses chairs. Elle retire son chapeau, le triturant entre ses phalanges agitées. A travers l’épaisseur de la porte, elle entend une voix grave lui répondre – pense qu’il s’agit son frère, et la sensation d’inconfort se farde d’une intensité qui la déstabilise. Son regard s’affaisse, suit les lattes du plancher jusqu’au palier. Imagine s’enfuir, dévaler la cage d’escalier, les poumons encombrés d’air chaud. Sous ses prunelles affûtées, la scène se joue, puis se rejoue, jusqu’à ce qu’elle n’en recrache plus que les os. Elle n’en retire rien d’autre qu’une impression étrange, à la fois écœurante et salvatrice. Renáta sursaute, quand la porte s’ouvre finalement sur un homme qu’elle ne connait pas. Le menton relevé, elle le fixe longuement, ses sourcils froncés venant accentuer son regard brillant de nombreuses interrogations. Son interlocuteur est poli, un bel accent venant rouler sur les mots qu’il énonce. En réponse, la sorcière bat des cils, incertaine de la réponse qu’elle pourrait donner à cet étrange énergumène.

Il lui faut une poignée de secondes supplémentaires pour se redonner une contenance qui, à l’instar de sa verve, semble s’être évaporée. Enfin, Rennie s’anime de nouveau. « Oh, oh, yes – I’m sorry, good evening. I’d like to see my brother, please. » Elle jette un œil curieux au numéro qui orne la porte, avant de reconsidérer son vis-à-vis de ses grands yeux verts. « I thought this was his flat number, but I might have been mistaken. His name is Gellert, if it is of any help? » Un petit sourire vient souligner sa question. Innocence en figure de proue, incapable d’imaginer son aîné dans une relation sans s’en sentir un brin blessée – elle s’y refuse, préférant énoncer à qui veut bien l’entendre que son frère est simplement quelqu’un de très occupé ; trop occupé, à vrai dire, pour la voir régulièrement. Trop occupé, oui, vraiment, il n’a le temps de rien. Son estomac s’alourdit pourtant, quand elle constate que les mensonges qu’elle se raconte lui obscurcissent la vue, la rendent obstinée et misérable.

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Albus Dumbledore
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MessageSujet: Re: fair lady (renáta)   fair lady (renáta) EmptyJeu 9 Sep - 11:49 


my fair lady

--- Need a place to hide, but I can't find one near. Wanna feel alive, outside I can't fight my fear. Isn't it lovely, all alone. Heart made of glass, my mind of stone. Tear me to pieces, skin to bone -- Hello, welcome home. ●● ethereal (icons)


Revêtu de nippes fades, de celles dont raffole Gellert, l'anglais serpente entre les ouvrages et le chaos de la chambre de bonne. La pagaille se range par le biais d’un sortilège asséné hâtivement jusqu’à ce qu’il n’ouvre la porte, un balai tombant derrière lui. Feignant l’indifférence, ses vertèbres se raidissent. Baissant le regard, il concentre son attention sur la jeune inconnue, dénotant discrètement la surprise dans son œil clair. Sa tenue apprêtée semble indiquer qu’elle n’est pas n’importe qui et l’intrigue. Il ne croit pas l’avoir déjà croisée, pourtant elle semble familière. Penchant la tête, il appuie le dos d’un bras sur l’encadrement de l’entrée, tendant l’oreille. L’accent germanique qui vibre à son tympan le surprend dès lors et le rappelle à celui du mage dont il partage à nouveau la couche. Est-elle une contemporaine du botaniste ? L’interrogation interne trouve réponse dans l’écho suivant de sa voix. Son frère. Le souffle du britannique se coupe soudainement. Il n’a jamais été présenté aux autres Grindelwald. Il a pourtant vu des visages dans des souvenirs partagés lors de leurs séances d’occlumancie. Il se souvient bien d’un bambin aux cheveux dorés comme les siens. C’est elle, songe-t-il calmement. Les yeux plissés par la concentration, il fouille ses propres souvenirs, incapable cependant de se remémorer son prénom. Sa phonation dégivre son expression et il se redresse.

Oh, please stay. Gellert lives here, yes. You said you are his sister?” Clarifie-t-il sur un ton mesuré. Il secoue ses boucles brunes et lui tend la main pour la serrer,  tâchant de se montrer avenant. Mis à part Bathilda, c’est la première fois qu’il rencontre la famille de celui qu’il considère comme son époux. S’il sait que leurs relations n’ont jamais été simples, il ne pourrait se pardonner d’avoir gâché de possibles retrouvailles entre eux. “Forgive my manners. My name is Albus Dumbledore. I am Gellert’s closest friend. It’s nice to meet you.” Ignorant ce qu’elle sait de la sexualité de son frère, il préfère éluder leur lien. Elle est venue jusqu’ici pour l’austro-hongrois et il ne peut décemment pas entraver leur réunion avec un fait dont elle ne se soucierait pas. “Your brother is at work I'm afraid.” Observant sa mine déconfite, il lui retourne un sourire confiant. Ayant lui-même vécu plus d’une tragédie familiale, la présence de la jeune femme le touche particulierement. Elle n’a rien d’Ariana mais la peur qui déborde de ses traits poupins le lui rappellent. Dumbledore le voit : Elle craint le rejet et la froideur de son aîné. “I was about to make tea. Would you like to come in?

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