Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
messages : 397 roubles : 868 date d'inscription : 06/06/2021 face claim et crédit : michiel huisman, mooncalf et seesgood âge et labeur : quarante-et-un ans, ambassadeur britannique magique et prof d'anglais aux yeux des moldus myocarde : lié par un pacte de sang à g. grindelwald particularité : legilimens et occlumens rps :
@Gellert Grindelwald // soundtrack Where do I begin? To tell the story of how great a love can be The love story that is older than the sea The simple truth about the love he brings to me Where do I start?
Le crépuscule teint Moscou de son encre noire avant que les réverbères ne s’éclairent un à un. Les rues de la capitale fourmillent de débaucherie et de bonhommie. Tels des ventriloques, on s’anime bouteille en main, braillant les louanges de la révolution écarlate comme un étendard. Le sang leur monte à la tête quand deux silhouettes étrangères pénètrent le tableau. Les effluves de sauge et d’alcool arrache un sourire entendu à l’un d’eux alors que l’autre se contente d’ajuster le col de son manteau de fourrure gris argent, à mille lieux de ses couleurs habituelles. Les dalles se dérobent sous leurs pas et Dumbledore concentre son attention sur l’invité qu’il raccompagne de la plus civile des façons, selon les sans magie. En terres slaves, il ne manquait que Nicolas à ses côtés. Si le respect est toujours de mise en compagnie de son illustre compagnon, une familiarité les rapproche. Aucun geste intime n’est pourtant fait, les moldus condamnant durement toute entrave à l’ordre sociétaire établi. C’est ainsi par la chaleur de sa verve qu’il exprime sa reconnaissance, ayant lui-même fait des concessions pour rejoindre leurs paires russes. S’exprimant en français, l’accent britannique vibre au gré de la conversation, se perdant premièrement dans le récit de voyage de l’alchimiste. La terre poursuit sa ronde autour de l’astre et ils parviennent jusqu’au territoire des roses, qu’il lui montre brièvement, s’arrêtant pour admirer les lampions rougeoyants et les pancartes du cabaret. “Il est une autre nouvelle dont je dois te faire part, Nicolas.” Le ton se colore de surprise lorsque l’œil rencontre le corps vacillant du principal sujet de la conversation. Perturbé, l’angliche interrompt son discours, les orbes écarquillés scrutant avec attention celui qui sort de l’établissement en se rhabillant.
Il se tient là juste sous ses yeux, misérable et dénudé, quand bien même Albus s’apprêtait à annoncer sa présence à son plus proche ami. “En parlant du diable.” Marmonne-t-il dans la langue de Molière en roulant des yeux. La déception se lit sur ses traits, alors qu’il s’excuse auprès du français en désapprobation sempiternelle : “Je te rejoins demain très cher.” annonce-t-il avant de se rapprocher de l’ivrogne, Flamel s’éclipsant derechef. Ambassadeur de son état, il se rabaisse à retenir Grindelwald par le bras, la tête penchée et l’air sévère avant de reprendre sa langue maternelle pour s’exprimer, les opales crachant des flammes : “Am I disturbing? Because you clearly have and just as I was chatting about you.” Il recule légèrement le nez à l’odeur nauséabonde de l’alcool sur son accoutrement. “Oh I can’t bear the thought of losing you again Albus!” Crache-t-il amèrement. ”Is this who you’ve become, Gellert Grindelwald. Drinking like a fool in a brothel, pulling your pants down for everyone to see what a pathetic liar you are?” La honte n’est rien comparée à la tristesse vaine qui transparaît lorsqu’il fronce ses sourcils charbonneux. “What do you want from me? Shall I applause this and welcome you back with a prize for stupidity? And how do you even expect anyone to see you as a leader? Who the hell are you?”
Gellert Grindelwald
messages : 275 roubles : 724 date d'inscription : 04/07/2021 face claim et crédit : g. ulliel (av, kiddressources) âge et labeur : 39 ans // herboriste, le secret des concoctions à base de plantes. (pigiste à la gazette de Moscou) myocarde : voué à un seul homme, le flamboyant Albus Dumbledore particularité : don de voyance, occlumencie // l'esprit comme un labyrinthe terrifiant. rps : -- en cours --
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Les jours s'étaient succédés, semblables, fades, semblant s'étirer encore et encore, dans une infinie lenteur. Pendant ces six longs jours, qui avaient suivi les retrouvailles si inattendues avec Albus, il avait été incapable de se fixer sur rien, l'esprit sans cesse agité par les images de cette soirée et les émotions contradictoire qui avaient suivi. Fébrile, tout son temps avait été gaspillé à tourner comme un lion en cage et ruminer les pensées obscures d'un nouveau rejet -- pourquoi, autrement, attendait-il si longtemps, si ce n'était pour trouver les mots justes, les mots qui feraient le moins mal? C'était pourtant sa propre initiative, de laisser à Albus le temps de reprendre ses esprits, de ne pas agir sur l'impulsion de leur conversation, mais il s'en repentait maintenant, de n'avoir pas saisi l'opportunité d'une nuit d'adieu, puisqu'il devait en être ainsi. Ravivant le spectre de ses années d'errance, les jeunes années de débauches qu'il avait refaite siennes depuis leur séparation, il s'était dirigé vers le seul endroit capable d'anesthésier les pensées dévastatrices, le coeur qui avait aperçu la perspective de battre à nouveau pour les yeux du britannique et qui allait être une nouvelle fois anéanti.
Après avoir profité d'un air absent du spectacle et des paillettes du cabaret, dans les effluves d'un whisky qu'il a consommé en abondance, il se perd dans l'étreinte que lui offre ce parfait inconnu aux yeux d'olives, ondulant lascivement des hanches en rythme avec cet adonis dont il ne se souvient même plus du nom. Peu lui importe au fond, seule l'ivresse salvatrice de l'ambre et la vague puissante de l'extase qui l'engloutit encore et encore, comptent, parviennent à l'empêcher de penser, même pour quelques moments; instants arrachés à la cruelle réalité. Comme d'habitude, il ne s'est pas attardé, faufilé dans la fraîcheur matinale aux premières lueurs de l'aube. C'est dans une tenue passablement débraillée, la chemise entrouverte et son manteau sous le bras qu'il retrouve la rue encore paisible de cette partie peu glorieuse de la ville. Il ignore exactement quelle quantité d'alcool il a ingéré, mais l'équilibre est dangereusement précaire aux premières heures du jour. Et puis surgi de nulle part, un bras le retient, et la voix réprobatrice qui accompagne le geste, lui fait l'effet d'un électrochoc. - Oh, Albus.. what are you doing here? Spectacle sans nulle doute pathétique, qu'il donne à son amant d'autrefois, mais il est bien au delà de telles considérations, la vue encore trouble d'avoir beaucoup trop bu, mais l'esprit, malgré tout, revenu à lui. Il écoute les remontrances, d'un air hébété, mais qui, à mesure que les mots sortent de la bouche du lion, se meut en colère froide. - What is it to you, what I've become, eh? O noble one? Un rire sec et amer vient ponctuer la réplique. - if we're not to be together again, then by all means, paint me as the lowly villain, the whore, whatever comes to your mind. Lassitude amère dans la voix. Il se défait de l'emprise du phoenix, comme si le contact était soudainement devenu douloureux, une brulure à blanc répandant son onde de choc au plus profond de lui. Il ricane. - What I want from you? That you had the courage your house is famous for.. I wish.. if you were going to reject me, that at least, you'd do it face to face.
Albus Dumbledore
messages : 397 roubles : 868 date d'inscription : 06/06/2021 face claim et crédit : michiel huisman, mooncalf et seesgood âge et labeur : quarante-et-un ans, ambassadeur britannique magique et prof d'anglais aux yeux des moldus myocarde : lié par un pacte de sang à g. grindelwald particularité : legilimens et occlumens rps :
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“I was taking Nicolas home after welcoming him to Russia, as a British ambassador and his friend would. - What are you doing here?” la rétorque est immédiate et sèche comme la toundra. Lui-même s’attendait à tout sauf à la retrouver au détour d’une rue de la sorte, l’alcool imbibant les pans de ses vêtements. Le regard sévère d’Albus le toise dans la ruelle désolée à cette heure, il n’y a, heureusement, qu’eux et la pâleur de la lune pour assister au spectacle nébuleux de leur échange. Les signaux sont suffisants pour que l’ambassadeur comprenne que l’autre n’a pas passé son temps à refaire le monde en son absence. L’homme tel qu’il l’a connu semble désargenté, au milieu de l’allée où il le retient d’un bras, incapable d’empathie au théâtre de sa dépravation. Lui aussi a connu pareilles bacchanales par le passé, néanmoins il n’a plus l’âge de céder au moindre appel de la chair. La perspective de leurs retrouvailles et les affaires conduites pour le Ministère le plaçaient également dans un état d’esprit particulièrement chaste, du moins pour s’offrir pleinement au botaniste.
Un rictus sonore serpente de sa bouche et provoque en Albus un soupir lourd de signification. La colère émane ainsi des deux sorciers, dont les sentiments se heurtent mutuellement à leur égo et attentes personnelles. “I am not noble at all and you know it, Gel. You are the pure blooded one and yet you act like a halfwit.” Il se retire alors que Grindelwald le repousse dans un geste qui le peine, le visage troublé par le rejet de son compère. “Well I did think of you as my returning husband, yet I find you publicly drunk fresh out of somebody else’s legs. A rather dismal discovery.” Il est touché, Dumbledore. Profondément perturbé par la disgrâce dans laquelle il le trouve. “A villain? Don’t be silly, Gellert Grindelwald. And not together, Merlin’s beard! Is that your intention?” La voix grave de l’anglais se brise soudainement, choqué par l’aveu. La crainte s’empare, sinueuse, de son être.
Il tremble nerveusement, l’échine secouée par la peur de le perdre ici même à nouveau. Pourtant comment cautionner un tel manque de respect envers leur lien ? Eux qui il y a moins d’une semaine semblaient si prometteurs. Désarçonné par la réaction à chaud son vis-à-vis, il ne dit plus mot et se contente de tendre l’oreille pour mieux l’entendre. La réthorique le surprend et la mention de Gryffondor lui arrache presque un sourire lorsqu’il saisit enfin le véritable objet de cette comédie : le manque de confiance en soi et l’imagination fertile de l’ancien élève de Durmstrang. Il presse ses lèvres l’une contre l’autre et retient finalement un rire à son tour avant de souffler sur un ton plus calme : “Reject you? Why would I do that?” Il secoue la tête et balaye leurs alentours. Toujours personne à l’horizon, une chance pour eux dont les propos pourraient être plus que suspects pour des sans magie. Il murmure discrètement, cherchant à ne pas attirer l’attention: “I’ve been busy working in the catacombs. I spent day and night negotiating Russia’s future with a bunch of politicians, Gel, a work that you should be doing too. Plus what you’ve asked me makes no sense. I already told you I would forgive you if you were to stop acting like a Hungarian dragon each time someone opposes you and actually communicated instead. All you had to do was ask me out instead of shagging around.”
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