Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
messages : 165 roubles : 573 date d'inscription : 30/07/2021 face claim et crédit : gemma chan (avatar nanami, bann et sign zaja) âge et labeur : 36 ans, elle est danseuse et chanteuse de cabaret et vend ses charmes aux plus offrants. Egalement tueuse pour les roza. myocarde : veuve après un mariage éprouvant, sans la moindre once d'amour. elle s'est depuis fermée à tous sentiments, sans pouvoir oublier certains visages trop marquants. rps : en cours : albus, artem, rennie, lev, gellert.
Sujet: darkness has come to the roses (grindelwald) Ven 24 Sep - 19:45
darkness has come to the roses
Septembre 1922.
Il était encore là. Gellert Grindelwald. Anka l’avait remarqué pendant la première danse et n’avait pu se l’enlever de la tête pendant toutes les suivantes. Venait-il de plus en plus souvent au cabaret, ou était-ce juste une impression ? Elle l’avait vu la veille, et plusieurs fois la semaine précédente, elle en était certaine. Elle n’aimait pas ça, pas du tout. Elle ne supportait pas de voir son regard flotter sur les danseurs et les danseuses, même s’il ne s’arrêtait jamais spécifiquement sur elle. Plus attiré par les hommes, visiblement. Anka avait eu des années pour apprendre à déceler les penchants des clients qui fréquentaient le cabaret et pour s’éviter des efforts inutiles, surtout au début quand l’argent lui manquait si cruellement. Et dans son cas, ça n’avait pas été difficile de voir où allaient ses préférences. Dans un sens, elle préférait qu’il n’ait jamais fait mine de la désirer, l’imaginer en train de la toucher lui donnait des haut-le-cœur. Mais c’était également une déception. La première fois qu’elle l’avait vu ici, elle avait immédiatement pensé que c’était sa chance, qu’elle pourrait le tuer après l’avoir attiré dans une des chambres … Un homme n’était jamais aussi vulnérable que dans ces moments là, quand il ne voyait les femmes que comme des objets pour assouvir ses pulsions et qu’il s’abandonnait aux plaisirs de la chair. Elle aurait pu surmonter sa répulsion pour jouir ensuite de ses souffrances … Mais cette opportunité ne se présenterait jamais et Anka devait trouver un autre moyen de l’atteindre.
Elle le tuerait. Cette certitude brûlait en elle comme un phare, la poussait en avant, et bien davantage encore quand elle le voyait traîner au cabaret. Elle le haïssait chaque jour un peu plus quand elle devait supporter sa proximité, contempler ses sourires aux serveurs et aux danseurs, et le voir s’éclipser en compagnie de l’un ou de l’autre, en toute impunité. Cet homme était un criminel et frayait ici comme n’importe quel autre client, sans être inquiété. Aucun contrat n’avait été placé sur sa tête, malgré les diverses tentatives qu’elle avait faites, à ses débuts, pour convaincre ses employeuses de le faire. Personne ne semblait vouloir sa mort autant qu’elle … Et elle se chargerait très bien de la tâche elle-même.
Une fois le spectacle terminé et une robe plus décente enfilée, Anka revint dans la salle et fut surprise de constater qu’il était toujours là, installé au bar. Qu’il n’ait pas encore trouvé de partenaire à son goût ou qu’il ait d’autres objectifs en tête pour la soirée, elle ne voulait pas le savoir – mais c’était une opportunité qu’elle ne pouvait pas laisser filer. Elle s’approcha de lui et s’installa à côté, faisant un signe au barman pour qu’il lui serve un verre et remplisse à nouveau celui de Grindelwald. « Qu’est-ce qui vous amène ici, si loin de chez vous ? » Lança-t-elle en inclinant la tête vers lui.