Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
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 Accord parfait. [Daryov]

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MessageSujet: Accord parfait. [Daryov]   Accord parfait. [Daryov] EmptyLun 9 Aoû - 16:16 

Yacov s’engouffre dans son reflet. Miroirs qui communiquent un peu partout pour éviter les regards curieux et assassins des moldus. La capitale dort, mais la nuit tombée, les affaires continuent. C’est peu avant minuit que Karenine débarque au Sanatorium, bâtisse qui abrite un hôpital pour sorciers, un endroit qui pue la désolation, un endroit sans espoir. Yacov pénètre dans une salle de transfert qui relie l’endroit à d’autres. Vêtu d’un long manteau noir, de son éternel col roulé foncé et d’un pantalon aussi sombre sur ses chaussures parfaitement cirées, le blond aux bouclettes s’enfonce dans un dédale de couloirs. Le dos droit, le menton relevé, canne sur laquelle il s’appuie, Yacov marche vers le comptoir d’accueil où une infirmière se noie derrière un monticule de dossiers et de paperasse. Le né-moldu se râcle la gorge pour capter l’attention de cette dernière, voix assurée qui déclare une fois que les regards se croisent : « Je viens voir Miss Dolohova. » Brune l’invite à remplir un document de présence où Yacov ne donne pas son véritable nom, ni prénom. Il s’installe sur un siège, croise ses jambes et laisse le temps filer. Intérêt pour la femme de Dolohov de ne pas le faire attendre trop longtemps.

Alors qu’un enfant hurle et le distrait, la médicomage fait enfin son apparition. « Darya ! J’ai bien failli vous attendre ! » Sourire mi-angélique retrousse ses lèvres sur ses canines, et il la prend dans ses bras dans une étreinte qu’il veut amicale pour les sorciers autour d’eux. Les affaires sont importantes, le comportement de Yacov est loin d’être perturbateur. Karenine est Monsieur Karenine ce soir, il représente la Pègre. Trafic à faire tourner, oseille à acquérir et pions sur l’échiquier à placer. Toutes les relations doivent s’entretenir pour obtenir ce que l’on souhaite, pour se protéger, pour survivre. Echange d’ingrédients contre une couverture médicale de jour comme de nuit, Darya peut s’estimer heureuse de ne pas devoir plus à Yacov. Une fois le regard fixé dans les prunelles brunes, il déclare : « « Je vous suit, je suppose ? » Ton laisse sous-entendre qu’il aimerait un endroit privé, au calme et loin d’éventuelles indiscrètes. La marchandise ne s’échange qu’en huit-clos. Puis, peut-être qu’il est temps de ré-évaluer le contrat tacite qu’ils partagent.
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Darya Dolohova
Darya Dolohova
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MessageSujet: Re: Accord parfait. [Daryov]   Accord parfait. [Daryov] EmptyLun 16 Aoû - 17:11 

22 Décembre 1922

Darya Grigorovna Dolohova s’est affairée toute la journée dans le Sanatorium, pâle souvenir de ce que fût un jour l’hôpital sorcier, blême illusion faite reconstruite à partir de rien et nichée dans une ruine, une honte à la mémoire de sa mère, une nécessité pour ce qu’il reste de la population sorcière.
Sous son uniforme de médicomage, magicalment métamorphosé à partir de vêtements moldus résistants, Darya donnait une apparence bien différente de la sorcière élégante et mondaine que l’on pouvait ordinairement trouver dans les soirées de la haute société de Moscou. Des mèches éparses s’évadaient de son habituelle tresse brune, balayées par son souffle court et puissant lorsqu’elle énonçait ses ordres à son équipe.

Elle se dirige à pas pressés vers Ieva, ses semelles claquant le sol au rythme des secondes qu’il n’y a pas à perdre. Une figure lui barre la route, et Darya s’apprête à sévèrement rappeler au patient de bien vouloir attendre son tour, lorsque ce dernier l’appelle par son prénom. Son sang se glace à la vue des traits familiers. Elle a tout juste eu le temps de reconnaître le visage de Karenine que la fourrure recouvrant son épaule vient lui couvrir la bouche et le nez, lui coupant la parole comme le souffle. Darya frissonne. Elle a horreur de cette sensation. L’a fuie toute sa vie. Cette impuissance. Cette oppression. Comme une prison. Mais Darya a apprit il y a bien longtemps à voir où sont ses intérêts sur le long terme, et à avaler quelques couleuvres en route. Elle pose sagement ses mains dans le dos du trafiquant, préservant l’apparente camaraderie, et lui offre un sourire délicat avant de lui indiquer le chemin d’un geste de la main.

La patients devront attendre. Leur mal devra prendre patience. De toute façon, sans le marché offert par Karenine, tous les meilleurs soins de Darya ne suffiront pas. Les compétences sont une chose. Le matériel en est une autre. Darya ouvre une porte sur une salle lumineuse, laisse Karenine y pénétrer avant de refermer derrière eux.

-Vous venez offrir ou demander ?  énonce-t-elle aussitôt. Aucun préambule, pas même une bonne manière. Sans être insultante, Darya veut en finir au plus vite.

Trois grands vitraux blancs laissent passer la lumière du jour sur l’entièreté d’un des quatre murs. C’est le seul luxe du bureau de Darya. La peinture s’écaillant du mur rappelle qu’ils se trouvent dans les ruines d’un ancien bâtiment. Les trois fauteuils qui entourent son bureau sont dépareillés et grinçants. Elle invite Karenine à y prendre place, mais elle-même ne s’assied pas. Elle ne souhaite pas que l’entrevue se prolonge. Elle se tient droite de l’autre côté du bureau, bras croisés sur son tablier de médicomage, attendant sa réponse, ou plutôt ce qu’elle attend comme une sentence.
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Accord parfait. [Daryov]
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