Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin]
Auteur
Message
Anikeï Krupin
messages : 20 roubles : 95 date d'inscription : 18/08/2021 face claim et crédit : Aneurin Barnard - Lux Aeterna - augustusrps âge et labeur : 32 ans - Homme à tout faire au sein du théâtre Bolshoï. Il espère, il rêve meilleur, plus grand, autre chose que cette vie de service.
wizarding loner
Sujet: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 20:53
Anikeï Krupin
tw: Mort, acephobie
noms: Anikeï Ivanovitch Krupin. Affectueusement surnommé Anika ou Nika par ses proches. âge: 32 ans origines et branche (majeure/mineure) Russe, issu d'une simple famille de pêcheurs moldus installés depuis des siècles au bord du lac Baïkal. La magie lui a permis de pouvoir se distinguer et peut-être espérer une vie meilleure, aspirer à autre chose que de passer ses journées dans les eaux glacées du lac. état civil et orientation: Célibataire, asexuel et aromantique. Le désir et l'amour romantique sont des sentiments inconnus pour lui, un mystère qu'il ne comprends pas, ne ressent pas. Mais cela ne signifie pas qu'il est dans l'incapacité d'aimer, de ressentir, bien au contraire. Si on lui laisse le temps, il est capable d'offrir, de vous aimer à sa façon et c'est un cadeau qui mérite d'être connu. emploi magique: Aucun emploi moldu: Homme à tout faire au théâtre du Bolshoï. sang: Né-Moldu lieu de vie: Un minuscule appartement situé aux limites du quartier Nord, où les loyers sont plus raisonnables tout en restant à proximité de son lieu de travail, lui évitant de longues marches inutiles. réputation: Garçon calme et réfléchi, Anikeï évite les conflits et réfléchit toujours avant d’agir. Il sait se faire discret, il n’a pas le choix de toutes les façons. Rêveur et intellectuel. Si il avait pu, il serait devenu enseignant ou bibliothécaire mais la vie en a décidé autrement. Pourtant, malgré les épreuves et les espoirs partis en fumée, il tente de rester optimiste, parce qu’au fond le rêve ne s’est pas totalement éteint, il reste encore quelques braises de cette envie d’une vie meilleure que celle de récurer et de servir, des braises qui ne demandent qu’à être attisées. Le feu n’a cependant pas eu raison de sa gentillesse et de sa patience, mais elle a exacerbé une rancœur, une certaine noirceur vis à vis de sa vision du monde, il n’accorde plus aussi facilement sa confiance. Une colère qui se transforme en profonde tristesse, qui lui ôte toute envie de continuer certains matins. groupe:Crime et châtimentsfaction politique:Neutre. Au fond peu lui importe ce qu'il adviendra de la Russie. Il est né-moldu, d'un côté comme de l'autre il sait qu'il sera critiqué et discriminé, alors il préfère se faire discret plutôt que de s'attirer des ennuis. baguette trafiquée: Une clef bénarde, dans laquelle se trouve un ventricule de Zmeï. Nombreuses ont été les heures à récurer les sols et les vitres pour se procurer un tel objet. Il porte cette clef en permanence autour de son cou, prétextant aux curieux et au indiscret que cette clef est un passepartout lui permettant de pouvoir accéder aux pièce à nettoyer au théâtre. particularité: Aucune
a window to the past
Every time I close my eyes, it's like a dark paradise No one compares to you I'm scared that you won't be waiting on the other side Every time I close my eyes, it's like a dark paradise No one compares to you I'm scared that you won't be waiting on the other side
pseudo/prénom: WonderCat scénario ou personnage inventé: Inventé âge: On ne demande pas l'âge d'une dame bande de malpolis ! pays: Francecomment as-tu connu wttp ? Une certaine comtesse m'a murmuré à l'oreille des suggestions ? Ne changez rien pour le moment ! un binôme ? Pourquoi pas ? crédits: Lux Aeterna face claim et ses origines: Aneurin Barnard (Blanc, Gallois)
Anikeï Krupin
messages : 20 roubles : 95 date d'inscription : 18/08/2021 face claim et crédit : Aneurin Barnard - Lux Aeterna - augustusrps âge et labeur : 32 ans - Homme à tout faire au sein du théâtre Bolshoï. Il espère, il rêve meilleur, plus grand, autre chose que cette vie de service.
wizarding loner
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 20:53
a russian folk tale
once upon a december
histoire 1890 / 0 an Naissance d’Anikeï dans une famille de pêcheurs moldus, dernier arrivé d’une fratrie de cinq enfants, une bouche de plus à nourrir mais également une future aide supplémentaire.
1895 / 5 ans Cinq ans à peine et le petit garçon a déjà passé bien plus de temps sur le petit bateau de pêche de son père que sur les bancs de l’école. Le soir venu, il vient se blottir contre ses frères dans le lit qu’ils partagent. L’hiver est rude et la chaleur du foyer n’est pas suffisante pour tous les réchauffer. Grelottant malgré l’épaisse couverture de laine, il souhaite qu’il fasse un peu plus chaud quand soudain le feu dans le poêle s’intensifie, grandit et laisse propager une chaleur délicieuse. Si personne n’arrive à trouver d’explication à ce phénomène, le vent, un esprit malin, le petit Anikeï est persuadé d’y être pour quelque chose mais ne dit rien, profitant de la chaleur pour s’endormir paisiblement.
1897 / 7 ans Il ne retournera plus à l’école, c’est terminé. De toutes les manières à quoi cela pouvait-il bien servir ? Ce n’est pas en restant derrière un pupitre qu’il ramènera de quoi nourrir sa famille. Les propos de sa mère résonnent dans sa tête tandis que des larmes silencieuses coulent le long de ses joues. Il y a un mois à peine, son père et son frère aîné mourraient après avoir passé une nuit pénible dans le froid du lac, revenant à la maison les mains vides et le corps gelé. Maintenant, pour en ajouter plus à son chagrin, sa mère veut le retirer de l’école ! C’est injuste ! Boum ! Les casseroles entreposées juste au dessus sur l’étagère dégringolent et atterrissent sur le sol avec fracas. Ce genre d’incidents arrivent souvent. Cependant cette fois-ci Anikeï n’y fait pas attention, le cœur serré par le chagrin.
1901 / 11 ans Anikeï dévisage l’étranger qui lui fait face avec un mélange de méfiance et de curiosité. Il dénote dans le décors rustique de l’isba, tous les regards sont braqués vers lui mais il ne semble pas s’en soucier. Posément, il lui explique, ainsi qu’à sa mère, qu’il est un sorcier, qu’il peut faire de la magie, comme lui et que si il le souhaite, il peut venir étudier dans une école de magie où il est professeur. Anikeï assimile les informations, a l’impression d’être dans un rêve. Ses yeux brillent d’excitation. Non seulement il est un sorcier mais en plus il va pouvoir retourner à l’école ! Il n’en espérait pas tant !
1902 / 12 ans La peur le paralyse soudainement, il est incapable de faire un pas de plus. Ses yeux fixent la porte de la salle de classe dans laquelle il est censé entrer mais son corps refuse d’effectuer le moindre mouvement. Il réalise qu’il ne peut pas. Il est trop bête, il n’y arrivera jamais. Il sait à peine lire, comment pourrait-il s’en sortir au milieu de tous les autres qui en savent déjà beaucoup plus que lui sur la magie, malgré ses efforts pour en apprendre le plus possible avant la rentrée. Ses pieds sont comme fixés au sol. Il n’y arrivera jamais !
1907 / 16 ans La bibliothèque de l’école est vite devenue son lieu préféré. Il ne se sent jamais aussi bien qu’au milieu des livres, est capable d’y rester des heures durant au point que le bibliothécaire doive parfois le mettre dehors de force. Il a aussi des amis, avec qui il aime partager du temps, se confier, même si de temps en temps il doit avouer qu’il ne se sent pas en phase avec ses camarades. Alors que la plupart parlent entre eux des filles ou garçons qu’ils trouvent attirants ou de baisers échangés derrière un arbre, Anikeï lui, ne se sent pas concerné par ces sujets de conversation. Il n’y trouve pas d’intérêt mais surtout pas d’envie.
Sauf que certains camarades se mettent dans la tête de lui faire rencontrer quelqu’un, ce qu’il trouve pénible à la fois pour lui et les autres personnes, il leur demande d’arrêter mais ils ne semblent pas comprendre. On le traite d’insensible, de cœur de glace, qu’il finira vieux garçon, qu’il passe à côté de beaucoup de choses.
Il aimerait leur hurler que ce n’est pas vrai, qu’il a un coeur, qu’il est capable de sentiments seulement qu’il n’éprouve pas le besoin de ressentir certaines choses, qu’il est très bien comme ça, qu'il n'est pas anormal.
1909 / 19 ans Il quitte Koldovstoretz avec un pincement au cœur. Au fil des années l’école est devenue comme un second foyer, bien plus chaleureux que celui dans lequel il a grandit. Un fossé s’est creusé entre lui et sa famille. Il y a toujours de l’affection, mais il y a aussi de l’envie et de l’incompréhension. Il est comme un membre éloigné qu’on loge mais qui n’apporte pas grand-chose. Il ne peut leur en vouloir. Pour eux le monde se limite au village et à la pêche, il n’y a pas de temps pour les études ou les divertissements, pas d’autre aspiration que de passer ses journées sur la barque de pêcheur. Lui aspire à plus, à une vie un peu plus confortable et il sait très bien que si il retourne dans sa famille, il n’aura d’autre choix que de monter dans la barque et de ne plus pouvoir en descendre.
1910 - 1917 / 20 – 27 ans Les journées se suivent et se ressemblent toutes. Rythmées au son des clochettes et de la voix monotone du majordome, Anikeï porte des plateaux chargés de nourriture, couds, repasse, nettoie sans jamais s’arrêter. Le rappel à la réalité a été dur, très dur. Apparemment avoir eu d’excellents résultats à ses examens d’étude de Koldovstoretz et être motivé ne suffisent pas à décrocher un poste, même dans une grande ville comme Petrograd. Pas assez qualifié, milieu social trop pauvre, il ne fait pas l’affaire. Il devrait retourner pêcher ou à la rigueur récurer le plancher de la librairie pour laquelle il postule. Les mots sont durs. Humiliants aussi.
Il finit par se trouver une place de valet de pied chez les Kovalev, qui doivent leur fortune par leurs alliances avec de riches industriels moldus. Mais il n’abandonne pas, il persévère. Un jour, il espère, il deviendra enseignant ou bibliothécaire ou peut-être même écrivain.
Même si pour cela, il doit travailler en tant que valet de pied, qu’il exécute des besognes pénibles et qu’on lui accorde à peine un regard alors qu’il apporte le thé à ses maîtres, que les autres domestiques se moquent de ses rêves et qu’il doive sacrifier quelques heures de sommeil voir quelques nuits pour continuer à étudier de son côté. Au moins il a un toit sur la tête et un repas tous les jours et il peut économiser un peu pour le jour où il partira.
Et à force de travail et de patience, il est au bout de quelques années de service, promu valet de chambre pour le fils aîné des Kovalev, Leonid. Cette annonce suscite jalousie et commérages mais il n’y prête pas attention. Au moins son nouveau maître, qui à environ le même âge que lui, est un jeune homme agréable, poli, qui a toujours une parole gentille pour tout le monde, y comprit les domestiques, malgré un air parfois lointain et triste qu’Anikeï aimerait bien déchiffrer.
Les premières semaines auprès de son maître se déroulent relativement bien, Leonid semble satisfait de son travail même si il ne parle pas beaucoup. Puis petit à petit, ce dernier se montre un peu plus curieux envers son valet de chambre, lui pose des questions sur son enfance ou Koldovstoretz, sans jamais se montrer trop intrusif. Anikeï réponds volontiers à ses questions, même si ça lui fait parfois un peu de peine, de repenser à sa famille ou à ses années d’études qui ne semblent avoir aucune valeur désormais.
Un jour Leonid lui confie son désir de devenir pianiste et du refus de sa famille qui considère cette passion comme un simple loisir, une lubie et qui préférerait le voir épouser une riche héritière. A son tour Anikeï lui confie ses envies d’évasion, sa soif d’apprentissage, il a peur de vexer son maître en lui disant qu’il ne se complaît pas dans la vie de domestique mais ce dernier lui prends la main et lui sourit, lui promet qu’un jour il ne servira plus et qu’il deviendra quelqu’un.
Les petites anecdotes personnelles se transforment par la suite en confidences autour de nœuds de cravates et robes de chambre, parfois Anikeï s’attarde un peu plus que de raison, repart dans sa chambre avec un livre d’Histoire prêté en cachette.
Il se questionne sur la nature de sa relation avec son maître. Ils ne devraient pas êtres aussi proches, il le sait. Il sait aussi qu’il y a une frontière, invisible entre eux, cette barrière sociale qu’il aimerait bien pouvoir briser et qu’il trouve injuste et ridicule. Ils ont bien plus de points communs que de différences quand on regarde bien, quand on cherche vraiment. C’est ce qui devrait être le plus important non ?
Malgré les dires des autres membres de la famille, Leonid continue de jouer du piano tous les jours. Anikeï n’a malheureusement que peu d’occasions de l’entendre jouer et il doit avouer que la musique n’est pas un sujet qui le passionne particulièrement mais puisque Leonid l’aime, il fait l’effort de s’y intéresser, essayer d’imaginer les descriptions des morceaux qu’il lui fait, mais décrire la musique est difficile.
L’occasion se présente un après-midi où les Kovalev sont partis rendre visite à des amis et où les domestiques profitent du calme pour se reposer à l’office. Leonid ne les as pas rejoints, peu enclin à se sociabiliser et prétexte avoir besoin de lui pour l’attirer dans le salon de musique et lui jouer quelques morceaux. Anikeï découvre l’instrument de près, ferme les yeux et découvre un nouvel univers composé de notes qui tourbillonnent ensemble pour former des mélodies qui lui font ressentir diverses émotions. Quand Leonid lui joue son morceau préféré, Clair de lune, il sent quelques larmes couler le long de ses joues sans qu’il ne puisse les retenir. La douce mélancolie qui se dégage du morceau le transporte loin, très loin, il ferme les yeux pour mieux ressentir. La mélodie se termine et il rouvre les yeux. A côté de lui il y a Leonid. Leonid qui le regarde avec intensité, ses yeux brillants, un drôle d’air qu’il ne lui avait jamais vu avant. C’est un peu déroutant. Puis avant qu’il ne réalise quoi que ce soit, le visage de Leonid s’approche du sien et ses lèvres se retrouvent sur les siennes.
C’est une sensation étrange. Ce n’est pas désagréable mais c’est étrange. Cependant il n’ose pas s’éloigner, craignant de briser cet instant, certes un peu déconcertant pour lui mais qui semble précieux pour Leonid, il ne veut pas lui faire de la peine. Mais quand le baiser prends fin et que ce dernier le regarde avec ce qui lui semble de l’espoir, il se sent soudainement pris de panique, bredouille une excuse et pars rejoindre les autres domestiques en ayant se faisait l’impression d’être un pitoyable lâche.
Mais il n’est pas un lâche et il faut bien qu’il s’occupe de Leonid ce soir, alors il prends son courage à deux mains et pars exécuter son travail, dans un silence pesant et gênant pour les deux. Un silence qui dure deux jours, jusqu’à ce que Leonid ne se décide le briser.
« Je t’aime Anikeï… tu ne sais même pas à quel point. Je suis désolé d’avoir pu penser que c’était réciproque et de t’avoir embrassé. Je... »
Anikeï le coupe.
« Vous… tu n’as pas à l’être. C’est moi qui suis désolé. Je t’aime beaucoup tu sais. Mais pas de la même façon que toi et… et je crois que je ne pourrais jamais t’aimer de la façon que tu désires. Ce que je ressens pour toi… je ne sais même pas l’expliquer moi même. J’ai l’impression que c’est comme de l’amitié mais en plus fort. Mais pas comme l’amour dans un sens… romantique. J’aime être avec toi, je t’aime pour ce que tu es. Mais pas comme ça... »
Les yeux de Leonid s’emplissent de tristesse et de déception.
« Je… je n’ai jamais ressenti ça et je n’en ai jamais éprouvé le besoin. Je ne sais pas pourquoi, peut-être qu’il y a quelque chose qui cloche chez moi… »
C’est à son tour de se mettre à pleurer. Il a soudainement l’impression d’être fait de glace, d’être un être insensible incapable d’aimer. Mais Leonid lui prends la main et la serre doucement dans la sienne.
« Je n’y crois pas. Sinon je ne serai pas tombé amoureux de toi. Je ne te cache pas que ça me fait mal. Mais comme tu es la personne la plus importante à mes yeux je pense que je pourrais m’y faire… parce que je sais que tu m’aimes, à ta façon et c’est ce qui compte. »
Il leur faut beaucoup de temps pour construire leur relation, beaucoup plus difficilement que lorsque qu’ils apprenaient à se connaître, à accepter l’amour de l’autre. Mais ils le font ensemble en respectant leurs sentiments et leurs envies et Anikeï trouve ça beaucoup plus beau que tous les romans d’amour qu’il aie pu lire.
Les deux hommes sont dans leur petit monde, dans leur univers fait de livres et de musiques, parfois de petits baisers et caresses, de promesses et de confidences qu’ils remarquent à peine le vent de la révolution arriver.
Et quand elle arrive, c’est avec haine, flammes et chaos. Des échos de lieux magiques brûlés arrivent jusqu’à la demeure, mais les Kovalev assurent qu’il n’arrivera rien ici, la maison est bien protégée, qu’ils sauront se défendre au besoin mais qu’il n’y a nul besoin de s’inquiéter.
Les paroles sonnent vides, personne ne semble y croire, pas quand on apprends que Koldovstoretz a brûlé et n’est plus qu’un tas de ruines et de cendres. La nouvelles brise le cœur d’Anikeï et il passe la nuit à pleurer dans les bras de Leonid qui se retrouve impuissant à essayer de le consoler.
Ils parlent alors de fuir, tous les deux, rien que tous les deux mais encore une fois la réalité les rattrapent, plus cruelle encore.
1917 / 27 ans chute tsariste et destruction du monde magique russe.
1917 / 27 ans Il suffoque, il étouffe. La fumée lui brûle la gorge et l’aveugle. Il tente d’éteindre le feu d’un mouvement de baguette en vain, les moldus ont également fait brûler de la sauge, rendant impossible l’utilisation de la magie. Pestant, il parvint à s’extirper de la pièce en proie aux flammes. Leonid est à ses côtés, peine à tenir debout, faiblement soutenu par Anikeï.
« Il faut partir… je ne veux pas mourir comme ça. On va s’en sortir si on est ensemble. »
Anikeï essaye de se montrer convainquant mais sa voix n’est qu’un mince filet qui se perds dans une toux atroce. Mais la main de Leonid dans la sienne lui redonne assez de courage pour continuer de marcher, d’éviter les flammes et les débris de la maison qui s’effondre pour réussir à gagner l’extérieur. Ce n’est pas terminé cependant et il faut encore échapper aux moldus alentours, ils déambulent dans les rues sombres à la recherche d’un abris pendant quelques instants, avant de trouver refuge dans une ruelle vide de toute présence humaine.
Il se laisse tomber dans la neige avec Leonid, le visage et les cheveux couverts de cendres, ses habits brûlés à certains endroits mais il est en vie et c’est ce qui compte. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres et il se tourne vers Leonid pour savourer le fait d’être en vie quand il s’aperçoit que quelque chose ne va pas. Leonid est allongé dans la neige, immobile. Il ne bouge plus.
Non.
Anikeï se jette sur lui et le secoue doucement. Il respire encore mais faiblement, trop faiblement. Ce n’est plus qu’un sifflement, si petit qu’il doit se pencher pour l’entendre.
« Ne t’inquiète pas, ça va aller… on va trouver de l’aide. Tu vas t’en sortir… »
La main de Leonid se glisse dans la sienne et exécute une faible pression.
« Me fait pas ça… me laisse pas s’il-te-plaît. Lionia… »
Il se met à sangloter, continue de le supplier longtemps, même quand il sent la vie le quitter définitivement, que plus aucun souffle ne sort de ses lèvres.
La neige se mêle à la cendre, à ses larmes en une caresse mordante sur sa peau mais il le remarque à peine, tant la douleur prends le dessus.
Puis les supplications deviennent des sanglots, incontrôlables, qui pourraient le faire repérer et tuer mais quelle importance cela avait ?
Il était déjà mort à l’intérieur.
1919 / 29 ans exode à Moscou et fondation des pègres magiques souterraines.
1919 / 29 ans Après quelques semaines à vivre comme un vagabond dans les rues de Petrograd, Anikeï se faufile dans un train en direction de Moscou. Plus rien ne le retient ici et il sait très bien qu’il ne sera pas le bienvenue dans son village natal. Autant tout recommencer de zéro, même si ça signifie repartir au plus bas de l’échelle.
1923 / 32 ans Il est en vie ou plutôt il essaye de survivre. Les rêves se sont brisés, partis en fumée avec la moitié de son cœur, de son âme. Quand vient la nuit, Anikeï observe le ciel durant de longues minutes, se remémorant cette relation si particulière, si forte. Puis il ferme les yeux dans l’espoir de revoir son souvenir, mais il ne voit rien d’autre que le néant, un piano laissé à l’abandon et des notes qui se meurent, comme un paradis noir.
Anikeï Krupin
messages : 20 roubles : 95 date d'inscription : 18/08/2021 face claim et crédit : Aneurin Barnard - Lux Aeterna - augustusrps âge et labeur : 32 ans - Homme à tout faire au sein du théâtre Bolshoï. Il espère, il rêve meilleur, plus grand, autre chose que cette vie de service.
wizarding loner
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 20:53
le recensement aux bottins ●bottin des prénomslien
●bottin des métierslien notabene: vous pouvez suggérer un nom de lieu s'il n'existe pas encore dans le bottin. onglet: northside, etc ● Théâtre du Bolshoï Homme à tout faire
Code:
@"Anikeï Krupin"
●directoire des personnages attention il faut une image carrée. merci aussi de retirer les tags inutiles lien
Spoiler:
Code:
<div class="box/masc/30s/muggleborn/neutral"> <div class="name"><h1>Anikeï Krupin</h1></div> <img src="https://64.media.tumblr.com/c0d89d7bdc542c2f8e7c3181624c1733/d54aba99736fe917-f9/s250x400/fcf83e5e659c6287059fffd1eca7ff4de9ecb8ca.png"/> <div class="url"><a href="https://wttp.forumactif.com/t258-every-time-i-close-my-eyes-it-s-like-a-dark-paradise-anikei-krupin">voir la fiche</a></div> <div class="desc"> <div class="t"><b>AGE :</b> 32 ans <br><b>STATUT MARITAL :</b> Célibataire <br><b>SANG :</b> Né-moldu <br><b>FACTION :</b> Neutre <br><b>EMPLOI SORCIER :</b> Aucun <br><b>EMPLOI MOLDU :</b> Homme à tout faire au Théâtre du Bolshoï. <br><b>FACE CLAIM :</b> Aneurin Barnard <br><b>CRÉDIT :</b> autumnpsd </div> </div> </div>
Albus Dumbledore
messages : 397 roubles : 868 date d'inscription : 06/06/2021 face claim et crédit : michiel huisman, mooncalf et seesgood âge et labeur : quarante-et-un ans, ambassadeur britannique magique et prof d'anglais aux yeux des moldus myocarde : lié par un pacte de sang à g. grindelwald particularité : legilimens et occlumens rps :
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 21:05
is that grisha's best friend?
je passe en coup de vent pour dire qu'il semble déjà bien swag ce petit et que j'ai hâte de tout lire, voilà re-bienvenue à la casa amor
Vasili Volkov
messages : 248 roubles : 340 date d'inscription : 09/07/2021 face claim et crédit : joel kinnaman | renegade (av), lcrnasdane (pr), sign (zaja), ethereal (ic). âge et labeur : quarante-et-un ans | mercenaire, à la recherche du profit afin d'alimenter sa survie, sous la coupe de l'aconit émeraude (trafiquant d'artefacts). myocarde : à vif | veuf d'un mariage tranquille, sans amour (bien qu'il n'en ait jamais eu besoin), père de trois enfants présumés morts. rps :
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 21:13
lana del rey en titre, excuse me ?? cette perfection là, déjà j'ai trop hâte de voir ton nouveau bébé, olalala, je sens qu'il va être d'une perfection et puis cet avatar trop charismatique, genre, gnn
rebienvenue à la maison, bon courage pour la suiiiite (et garde-moi un lien au chô)
Anikeï Krupin
messages : 20 roubles : 95 date d'inscription : 18/08/2021 face claim et crédit : Aneurin Barnard - Lux Aeterna - augustusrps âge et labeur : 32 ans - Homme à tout faire au sein du théâtre Bolshoï. Il espère, il rêve meilleur, plus grand, autre chose que cette vie de service.
wizarding loner
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 21:17
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 21:21
bienvenueeeee, je valide le titre et il me tarde de pouvoir lire le reste
Anikeï Krupin
messages : 20 roubles : 95 date d'inscription : 18/08/2021 face claim et crédit : Aneurin Barnard - Lux Aeterna - augustusrps âge et labeur : 32 ans - Homme à tout faire au sein du théâtre Bolshoï. Il espère, il rêve meilleur, plus grand, autre chose que cette vie de service.
wizarding loner
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 22:01
messages : 80 roubles : 248 date d'inscription : 30/07/2021 face claim et crédit : Vincent von Thien - Jojofeels âge et labeur : 38 ans - Conseillé de l'ambassadeur Anglais - Directeur de l'Orphelinat Pyriev myocarde : Lady Diana Netchaïeva
wizarding loner
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 22:28
Rebienvenue avec Aneurin ce beau gosse dont tu connais la nature de mon affection envers lui
Anikeï Krupin
messages : 20 roubles : 95 date d'inscription : 18/08/2021 face claim et crédit : Aneurin Barnard - Lux Aeterna - augustusrps âge et labeur : 32 ans - Homme à tout faire au sein du théâtre Bolshoï. Il espère, il rêve meilleur, plus grand, autre chose que cette vie de service.
wizarding loner
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 22:35
@Mikhaïl Netchaïev Merci à toi ! Allez va, on va essayer de se trouver un petit lien, je sais que tu l'aimes ce petit chaton
Mikhaïl Netchaïev
messages : 80 roubles : 248 date d'inscription : 30/07/2021 face claim et crédit : Vincent von Thien - Jojofeels âge et labeur : 38 ans - Conseillé de l'ambassadeur Anglais - Directeur de l'Orphelinat Pyriev myocarde : Lady Diana Netchaïeva
wizarding loner
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Mer 18 Aoû - 22:41
@Anikeï Krupin je lui offre un poste à l'orphelinat. ou si il veux, il peut-être mon valet de chambre
Lev Bolkonski
messages : 147 roubles : 467 date d'inscription : 07/08/2021 face claim et crédit : j. law // av, etangsnrs âge et labeur : quarante-huit // archiviste à la bibliothèque Lénine, prince déchu et sans fortune. myocarde : embrumé // partagé entre eux, ses prunelles de jade à elle, et ses éclats de voix à lui... particularité : démarche laborieuse // vieille blessure au genou qui impose l'usage d'une cane depuis bientôt dix ans... rps : 0/3 libre -- (#666699) artem (1) + diana (1) + anka (1) + tc, les catacombes +
wizarding defender
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Jeu 19 Aoû - 15:37
omggg, ohlala je?
Tellement choupi le petiot, et ces premières dates, c'est si captivant, magicienne des mots va. NEED MOOORE.
Re-bienvenue à la maison p'tit chat
Anka Grishakova
messages : 165 roubles : 573 date d'inscription : 30/07/2021 face claim et crédit : gemma chan (avatar nanami, bann et sign zaja) âge et labeur : 36 ans, elle est danseuse et chanteuse de cabaret et vend ses charmes aux plus offrants. Egalement tueuse pour les roza. myocarde : veuve après un mariage éprouvant, sans la moindre once d'amour. elle s'est depuis fermée à tous sentiments, sans pouvoir oublier certains visages trop marquants. rps : en cours : albus, artem, rennie, lev, gellert.
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Jeu 19 Aoû - 16:23
je vais faire dans l'originalité, mais ce titre et puis ce début de chrono, omg, j'ai tout dévoré, j'aime tellement en effet y'a moyen qu'on se trouve un lien avec mon dc et ton petiot, faudra qu'on discute
Nerys Romero Méndez
messages : 62 roubles : 64 date d'inscription : 11/08/2021 face claim et crédit : bruna marquezine (av unknown, sign astra) âge et labeur : 28 années à vendre rêves et mensonges, danseuse, charlatan, diseuse de bonnes aventures. myocarde : veuve, célibataire à la recherche d'un bon parti. particularité : elle pratique la magie sans catalyseur depuis quelques années. rps : petra ; albus ; anton #1
krasavka
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Lun 23 Aoû - 13:25
owww le babe j'aime j'aime j'aime !
y a trop moyen que Nerys traîne dans ses pattes idk
Anikeï Krupin
messages : 20 roubles : 95 date d'inscription : 18/08/2021 face claim et crédit : Aneurin Barnard - Lux Aeterna - augustusrps âge et labeur : 32 ans - Homme à tout faire au sein du théâtre Bolshoï. Il espère, il rêve meilleur, plus grand, autre chose que cette vie de service.
wizarding loner
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Lun 23 Aoû - 15:32
Il ne dira pas non a un peu de compagnie, il en a bien besoin ce petit
Renáta Grindelwald
messages : 67 roubles : 125 date d'inscription : 07/08/2021 face claim et crédit : florence pugh | olympia (av), ethereal (ic), zaja (sign). âge et labeur : vingt-sept ans | infirmière à l'hôpital sorcier de moscou, octroyant quelques heures de son temps au théâtre du bolshoi où elle officie en tant que guichetière. myocarde : tranquille, puisque libre de la moindre responsabilité. rps :
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin] Lun 23 Aoû - 18:44
bienvenue à moscou
mes félicitations pour ta validation
omg, ta fiche est sublime. j'aime énormément la manière dont tu présentes la chronologie de ton perso, ainsi que la manière dont tu dépeins ses relations, qui sont d'une justesse magnifique à lire. (qui plus est, s'il a toujours des skills de pêcheur, je me dis qu'un petit barbecue/camping en forêt s'impose) (bah quoi) bref, j'ai bien hâte que tu postes ta petite fiche de liens, que je vienne t'envahir avec rennie. bon jeu avec ce p'tit loulou.
ton binôme arrive soon tm je te tagguerai et tu pourras à aller le ou la voir directement par mp, discord ou à créer un sujet à deux en section binôme du flood.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin]
Every time I close my eyes, it's like a dark paradise [Anikeï Krupin]