Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
Sujet: Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. Sam 31 Juil - 16:49
Diana Netchaïeva
tw: Mort, mort d'un enfant
noms:Diana Netchaïeva âge: 39 ans origines et branche (majeure/mineure) Ecossaise - Russe - Branche sorcière - Fille aînée état civil et orientation: Mariée, hétérosexuelle emploi magique: Chercheuse en astronomie à l'observatoire national russe emploi moldu: Couturière sang: Sang pur lieu de vie: Moscou, quartier Est réputation: D’apparence froide et hautaine, Diana a reçu l’éducation qu’il sied à une lady. Particulièrement consciente de son statut dans la société sorcière, elle se fait un devoir de faire honneur à sa famille. Cependant, au contraire de certaines familles de sang-pur, Diana n’a pas été élevée avec les préjugés concernant les moldus et nés-moldus et ne fait donc pas de discrimination à l’encontre de ceux-ci.
Cependant, derrière les sourires et les courbettes, se cache une soif d’indépendance. Passionnée très tôt par l’astronomie, elle travaillera d’arrache-pied pour décrocher un poste pour le centre de recherche d’astronomie au prix de ses efforts et nom pas de son nom. La nouvelle de ses fiançailles avec un parfait inconnu dans un pays tout aussi étranger ne lui a guère plus et elle l’a bien fait comprendre à son entourage.
Et derrière le masque de froideur se cache une femme droite et loyale, prête à se battre pour défendre ceux qu’elle aime et ses idéaux. Peu démonstrative, elle sait faire preuve de douceur dans les moments les plus inattendus.
C’est également une personne réfléchie, qui ne fonce jamais tête baissée et qui préfère user de la stratégie et la diplomatie pour se sortir de situations périlleuses qu’utiliser la force et la magie. groupe: Poupées Russes faction politique: Défense magique baguette trafiquée: Une longue broche en argent surmontée de feuilles de houx, le symbole du clan MacMillan, qu'elle porte constamment sur elle, la dissimulant parfois à l'intérieur de sa cape pour éviter t'attiser trop de regards sur ce bijou. particularité: Aucune
a window to the past
Autres : Baguette bois de vigne, épine du monstre du fleuve blanc, 31 cm, rigide Patronus Louve Epouvantard Le cadavre de ses enfants et de son mari Armontentia Les roses fraîchement coupées, le pain d’épices , le parfum de son mari (une odeur de fougère et de bois de bois de santal) Maison à Poudlard Serpentard Matières préférées Sortilèges, Astronomie Matières détestées Potions, Défense contre les forces du mal Clubs Club de sortilèges
pseudo/prénom: WonderCat/Roxane scénario ou personnage inventé: Personnage inventéâge: 27 ans pays: Omelette du fromage comment as-tu connu wttp ? Grâce à mon époux/Lune d'Argent Omega des suggestions ? Rien à dire pour le moment, tout est au top ! un binôme ? J'en ai déjà un crédits: Rose-Crawleys/Aslaug face claim et ses origines: Michelle Dockery - Britannique
Sujet: Re: Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. Sam 31 Juil - 16:50
Porcelain, Ivory, Steel
once upon a december
histoire
1884 / 0 ans 19 septembre : Naissance de Diana Grace MacMillan. Première enfant du chef de clan MacMillan.
1890 / 6 ans Les premiers signes de magie se manifestent chez Diana. Sa mère tient absolument à lui faire enfiler une cape d’un rose pâle que la petite fille trouve de très mauvais goût. Malgré les gronderies Diana se montre têtue, gigote, secoue la tête. Elle n’enfilera pas cette cape, qui en plus la gratte horriblement. Si seulement elle était d’une autre couleur, elle serait déjà bien plus encline à la porter mais ce rose la révulse, il est trop clair, trop fade. Ce qu’elle aimerait, c’est une couleur un peu plus sombre, plus élégante aussi. Alors que sa mère et sa nourrice tentent en vain de fermer l’attache de la cape, un cri de surprise s’échappe de leurs bouches : la cape est en train de prendre lentement une couleur bleu nuit. Il se passe un petit moment de silence avant que sa mère et sa nourrice ne la prennent dans leurs bras, partagées entre l’envie de la féliciter et de la gronder en même temps pour son caprice. Diana, elle jubile intérieurement : non seulement elle a la confirmation d’être une sorcière, mais en plus elle ne portera plus jamais cette cape rose !
1896 / 12 ans Elle est à Poudlard depuis quelques semaines déjà. Le choixpeau a décidé de l’envoyer à Serpentard et elle s’y sent très bien, malgré quelques désaccords avec certains de ses camarades, Diana se sent comme chez elle ici. Leur professeur de sortilèges leur a donné un devoir a réaliser à deux et alors que tout le monde choisissait son partenaire, Diana a choqué tout le monde en demandant à une élève de Serdaigle, une née-moldu de réaliser le devoir avec elle. Dans le dortoir, ses camarades la rabroue, critiquent son choix, indigne d’elle. Avec froideur, Diana réplique qu’elle a, au contraire choisit la meilleure personne. Elle a remarqué que sa partenaire est douée en sortilèges, dotée d’un esprit vif et créatif. C’est tout ce qui compte pour elle.
1897 / 13 ans Cette fois-ci la guerre est déclarée. On peut dire d’elle qu’elle est froide et hautaine, ambitieuse, elle s’en moque. Elle ne prête guère attention aux critiques et aux ragots qui la concerne. En revanche lorsqu’ils concernent les personnes qui lui sont chères, c’est une autre histoire. Depuis leur première année une animosité s’est créée entre elle et Richard Travers. Tout aussi hautain et froid qu’elle, s’ajoute la méchanceté. Aujourd’hui il n’a rien trouvé de mieux que de jeter le devoir de potion de son amie de Serdaigle, pour le motif qu’elle était dans son champs de vision. Diana pénètre dans le dortoir des garçons de Serpentard et trouve rapidement le lit de son Némésis. Là elle s’affaire à sortir le pyjama de sous l’oreiller et de coudre très rapidement les trous des manches et du pantalon, avant de tout replier et de repartir aussi vite. Il aura une belle surprise en se couchant ce soir !
1900 / 16 ans Diana se tient droite, l’air extrêmement fier, son insigne de préfète brillant soigneusement épinglé sur sa cape. Elle adresse de petits sourires satisfaits à ses homologues des autres maisons, satisfaite du choix de leur professeurs : à eux tous, ils sauront faire en sorte que leur promotion reste dans les mémoires de Poudlard comme une des meilleures. Seule ombre au tableau, son homologue masculin n’a toujours pas daigné de se montrer. Le directeur adjoint consulte sa montre à gousset, soupire et décide de commencer son discours à l’égard des nouveaux préfets quand enfin, leur camarade fait son entrée. Aussitôt Diana serre les dents et son regard se fait plus perçant. D’entre tous, il a fallut que ce soit Richard Travers ?
1903 / 19 ans Elle relit la lettre pour la dixième fois depuis le début de la journée. Elle n’arrive toujours pas à y croire. Elle vient d’être acceptée comme chercheuse au sein du centre d’astronomie magique britannique ! Une immense joie la submerge ainsi qu’une immense fierté. Cette admission, elle la doit à elle seule, pas à son nom ou à sa fortune. Elle a travaillé d’arrache-pied, étudié des nuits durant pour réussir ses examens d’entrée, s’endormant parfois sur ses notes ou à côté de son télescope. Et maintenant elle va pouvoir faire de sa passion son travail, découvrir de nouvelles étoiles, une nouvelle planète ou même découvrir le moyen de voyager dans l’espace ! Mais cette lettre est aussi pour elle un premier pas pour l’indépendance. Bien sûr il est hors de question de laisser tomber l’entreprise familiale, mais maintenant elle peut exercer un métier qui lui plaît, se défaire un peu du rôle qui lui a été assigné dès sa naissance. Être quelqu’un d’autre qu’une lady.
1907 / 23 ans Diana encaisse la nouvelle avec son habituelle froideur. Ses parents viennent de lui annoncer ses fiançailles avec un parfait inconnu. Un noble russe, futur comte. Elle n’a aucune idée de ce à quoi il ressemble. Juste un nom, qu’elle maudit pour le moment.
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C’est la première fois qu’elle rencontre son futur époux, à quelques jours de la cérémonie. Elle voudrait lui hurler dessus. A cause de lui elle a du quitter sa famille, son pays et un emploi qui lui plaisait, tout ça pour devenir comtesse. Pourtant elle se contente d’un sourire froid alors que les lèvres de son fiancé se déposent sur sa main. Au fond elle sait que ce n’est pas de sa faute et la situation ne doit pas l’enchanter plus qu’elle.
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Sa nouvelle femme de chambre termine de la coiffer. Elle est magnifique. Elle scrute attentivement son reflet dans le miroir, à la recherche du moindre défaut, elle ne trouve rien à redire. Il faut dire que depuis une semaine, sa femme de chambre s’affaire à enduire son visage et son corps de lotions magiques diverses, qui traqueraient le moindre bouton, la moindre cicatrice. Ce n’est pas son reflet qu’elle contemple, c’est un tableau, une peinture d’une femme qu’elle ne reconnaît pas. Une femme au regard déjà sévère, mécontent de ce mariage. Elle qui avait essayé de fuir, d’acquérir un peu de liberté se retrouvait enchaînée. Elle sait que ce n’est pas de la faute de son futur mari, tout ceci a été orchestrés par leurs parents, mais elle lui en veut, parce qu’elle a du laisser son pays derrière elle, parce que c’est un homme, qu’il pourra décider de sa vie à elle désormais et qu’il ne sera pas blâmé si il n’offre pas d’héritier. Elle aimerait pouvoir hurler, briser le miroir en face d’elle mais elle ne peut pas, elle est habituée à obéir, elle est une lady, elle doit honorer le nom des MacMillan. Alors elle se tient droite, altière. Ils veulent une lady ? Ils l’auront.
1908 / 24 ans Installée confortablement dans un fauteuil, Diana soupire, passant distraitement sa main sur son ventre arrondi. Elle s’ennuie. Cette grossesse est pénible. On lui recommande de faire le moins d’efforts possibles, de ne pas bouger, de ne pas travailler et cela lui est difficile. Tout le monde est sur son dos, à la réprimander dès qu’elle a le malheur de vouloir observer le ciel ou de prendre l’air dans les jardins. Les plus pénibles sont le médicomage qui la suit, son époux, ainsi que leur valet et femme de chambre, à croire qu’elle est en sucre. Et elle même, son propre corps. C’est comme si il ne lui appartenait plus. Oh elle est heureuse à l’idée de devenir mère, mais force est de constater qu’il y a une différence entre ce qu’elle a pu lire et entendre à propos de la grossesse et de la vivre.
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Épuisée, les cheveux et sa chemise de nuit collant à sa peau, la voix cassée à force d’avoir hurlé, Diana n’a pourtant jamais été aussi rayonnante. Dans ses bras repose son fils, son enfant. Son Anatolie. En cet instant il n’y a plus que lui et elle. Une mère et son fils. Elle vient effleurer du bout des doigts le petit duvet sombre sur le crâne fragile et dans ce geste vient s’ajouter milles promesses. Celle de le protéger et de l’aimer coûte que coûte. De le voir grandir, de lui apprendre à reconnaître les étoiles, à ne pas craindre les harpies et les dragons parce qu’elle sera là, de lui faire visiter les highlands, à devenir un grand sorcier, un homme en compagnie de son père. Mais oui, surtout de l’aimer, jusqu’au bout.
1910 / 26 ans Allongée dans son lit, elle observe d’un air attendri Mikhaïl lire une histoire à leur fils à côté d’elle, tout en brodant une nouvelle couverture pour leur deuxième enfant à naître, tout comme elle l’a fait pour Anatolie. Sur le tissu bleu nuit se dessine des étoiles argentées et des croissants de lune. Le bébé se met soudainement à bouger et lui arrache une petite grimace. Il est très remuant, bien plus que son grand-frère, l’empêchant parfois de dormir. Têtue, elle refuse toutes sortes de philtres ou de potions de sommeil. Elle doit de nouveau rester alitée, il n’est pas question de devoir ingurgiter diverses potions qui certes, lui rendrait cette grossesse plus facile, mais qui la ferait sentir ce qu’elle n’est pas : faible et diminuée. Et comme si son futur enfant était de cet avis, il vient donner de nouveaux coups de pieds, la forçant à arrêter quelques instants son travail. Elle soupire, ferme les yeux et sent la main de Mikhaïl se glisser dans la sienne en signe de soutien silencieux. Un bien meilleur remède que toute la magie du monde.
1911 / 27 ans Décidément, son corps ne semble pas être fait pour porter un enfant. Elle se réjouit de pouvoir être mère de nouveau, mais cette fois ci encore, la grossesse lui semble interminable. Comment font ces femmes aux familles nombreuses ? Au début de celle-ci, elle pensait que tout se passerait bien, malgré des envies alimentaires plus qu’étranges comme du pain d’épice agrémenté de moutarde mais au fil des mois son dos la faisait de plus en plus souffrir et se sentait d’humeur morose. Et dire que ce sont les hommes qu’on considère comme le sexe fort ! Mais aucun homme ne supporterait cette douleur qu’elle est en train de subir, cette douleur qui la déchire et la fait hurler mais qu’elle supporte et qui bientôt en vaut la peine quand les premiers cris de leur troisième enfant retentissent dans la pièce. Un sanglot s’échappe de sa gorge. Elle est épuisée mentalement et physiquement, mais elle est heureuse, si heureuse de prendre dans ses bras le fruit de ses entrailles, de sentir sa peau contre la sienne.
1916 / 32 ans Ses mains tremblent, son visage est pâle. Elle ne dit rien, incapable de répondre aux questions de son mari, se contentant de lui tendre la courte missive que sa sœur vient de lui envoyer. Son mari vient de mourir à Verdun. Elle se sent terriblement impuissante face aux horreurs de cette guerre qui fait rage de l’autre côté de l’Europe. Dans les lettres de sa sœur, il est question de canons, de fusils, d’obus et de gaz moutarde, des mots qui n’ont aucun sens pour elle, ce sont des inventions moldues, des inventions faites pour détruire et tuer, que même la magie ne semble pas pouvoir arrêter. Diana y pense pendant quelques secondes, avant de repenser à sa sœur désormais veuve, à sa nièce orpheline de père et adresse une prière silencieuse, souhaitant égoïstement que la guerre ne les affectent pas, que Mikhaïl ne lui soit pas arraché par une de ses machines de destruction.
1917 / 33 ans chute tsariste et destruction du monde magique russe.
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Diana déambule dans les couloirs tel un fantôme. La voilà de retour dans la demeure de son enfance, entre les murs qui l’ont vu grandir. Pourtant elle n’éprouve aucune joie de se retrouver ici, pas l’ombre d’un sourire ne s’est dessiné alors qu’elle revoyait le visage de ses parents depuis des années. Elle aimerait fuir, fuir loin de ses murs qui lui donnent la désagréable impression d’être prisonnière, de ne pas pouvoir s’échapper. Ses pas la guident, sans doute inconsciemment, dans la chambre de son enfance. Rien n’a changé, tout est à la même place, la même place dans laquelle elle avait laissé ses affaires avant de tout quitter pour un pays qu’elle maudissait sans même en avoir vu un seul brin d’herbe. Elle devrait être heureuse. Elle qui voulait tant montrer à ses enfants les lieux de son enfance, leur faire découvrir leur autre patrie. Mais elle n’aurait jamais imaginé le faire dans de telles circonstances. Dans une ambiance lourde, pleines de pertes et de chagrin. Anatolie… son cher petit. Qui ne verra jamais ces murs, qui ne connaîtra jamais ses grands-parents et ses cousins. N’observa plus jamais les étoiles en sa compagnie. Les larmes coulent silencieusement le long de ses joues tandis que son regard balaye de nouveau la pièce. Il aurait du être là avec elle, à quémander quelques friandises en cuisine, à courir dans les hautes herbes et écouter son grand-père essayer de lui apprendre la gaélique. Mais rien de tout cela ne sera possible désormais. Son fils, son enfant est mort et rien que cette pensée est une torture, mais le fait de l’avoir vu périr, impuissante, prisonnier des flammes est une douleur plus forte encore. La colère prend le pas sur la tristesse pendant quelques instant, puis la culpabilité domine. Elle est vivante. Cela aurait du être l’inverse. Les parents ne sont-ils pas censés partir avant leurs enfants ? Elle se sent incroyablement vide. Incomplète. Une étoile manque dans la constellation de sa famille, dans celle qu’elle s’est construite malgré elle en épousant Mikhaïl. Une étoile s’est éteinte et ne pourra plus jamais se rallumer.
1918 / 34 ans Ses parents pensent bien faire en leur proposant de les accompagner avec eux chez des amis où aura lieu une petite réception, ainsi qu’une levée de fonds pour aider les hôpitaux, surchargés par les blessés de guerre. Ils acceptent de bon cœur même si ils n’ont pas la force de sourire et de se montrer aimable avec tout le monde. Personne ne leur en veut pour ça de toutes les manières. Ils restent à l’écart, en compagnie de leurs enfants, loin de tous, de la musique, des discutions. En famille. Un mince sourire se dessine sur ses lèvres tandis que Victoria tire sur la veste de Timofeï pour lui réclamer une danse. Le jeune garçon hésite, cherchant son approbation du regard. Il cherche encore sa place. Il y a encore quelques mois il était de ceux qui serviraient, pas ceux qui s’amuseraient. Elle et Mikhaïl font tout leur possible pour qu’il se sente bien, qu’il sache qu’il fait partie de la famille à présent. Victoria insiste et Timofeï capitule. L’espace d’un instant, Diana oublie quelque peu sa peine, mais ce moment de bonheur est de courte durée. Elle sent une ombre s’abattre sur elle. Il ne lui faut que quelques secondes pour reconnaître ce visage arrogant. Richard Travers.
« Diana ma chère… tu as une bien triste mine. »
Elle l’ignore. Il n’en vaut pas la peine et le fait également signifier du regard à Mikhaïl.
« Ce mariage ne semble pas t’avoir réussi. A vouloir absolument te mêler à de la racaille moldue, voilà ce que tu obtiens, ta propre ruine et un bâtard en compensation. Je ne t’envie... »
Richard n’a pas le temps de terminer sa phrase. La main de Diana s’abat sur sa joue, la claque résonne. Le silence se fait, les visages se tournent vers eux.
« Ne vous avisez plus jamais d’insulter ni mon mari, ni mes enfants. Ne vous approchez même pas de ma famille, Travers, est-ce bien clair ? »
Elle ne lève pas la voix, mais celle-ci est si froide, si menaçante, dénuée de toute humanité. Son ancien rival la fixe avec stupéfaction, puis peur, avant de s’éloigner.
Plus tard, alors que tout le monde est couché, Diana se glisse dans la chambre des enfants. Victoria et Stepan dorment à point fermés, mais pas Timofeï. Il a les yeux grands ouverts et ne dit rien quand elle vient s’asseoir près de lui avant de le prendre dans ses bras tandis qu’il éclate en sanglots. Il n’y a pas besoin de mots, juste de la tendresse et de l’amour. Il est son fils désormais et elle ne laissera plus jamais personne lui faire du mal ou le rabaisser, elle lui en fait la promesse.
―
Elle n’avait pas foulé les quais de Poudlard depuis des années. Pas depuis la fin de ses études en réalité. Elle est envahie d’un sentiment de nostalgie, elle se revoit plus jeune, revêtue de sa cape d’écolière, son insigne de préfète bien en évidence sur sa poitrine, si fière. Elle ne pensait pas se retrouver de nouveau ici. Ses enfants auraient du aller à Koldovstoretz, comme leur père. Son petit Anatolie aurait du y faire sa rentrée. Elle ne pensait pas qu’elle se sentirait amère de franchir le portail magique pour y accompagner son fils.
« Tout se passera bien my darling, je te le promets. »
Elle entoure Tima de ses bras pour le rassurer. Ce dernier tremble un peu, il est effrayé. Tout ici lui est inconnu. Elle, Mikhaïl, Victoria et Stepan sont ses points d’ancrage, un rappel à la fois réconfortant et douloureux de leur vie d’avant.
« J’ai écris au directeur, tes professeurs t’aideront, ne t’inquiète pas. Il ne t’arrivera rien à Poudlard. »
Sa voix sonne comme assurée. Il le faut. Tima est déjà bien assez effrayé comme ça, il a déjà bien trop subit. Elle veut lui faire la promesse que tout ceci n’était qu’un affreux cauchemar et que la vie se montrerait à nouveau douce pour lui. Mais au fond d’elle Diana doute. Depuis que son fils lui a été arraché brutalement, elle ne se sent plus en sécurité nul part. Si un puissant empire comme la Russie a pu tomber, si toute trace de magie a été prohibée, pourquoi ce ne serait pas le cas de Poudlard ?
1919 / 35 ans exode à moscou et fondation des pègres magiques souterraines.
1922 / 38 ans Il y avait longtemps qu’une dispute n’avait pas éclaté au sein de leur couple. Depuis la disparition d’Anatolie, elle et Mikhaïl tiennent à tout prix à paraître unis devant leurs enfants, pour ne pas les perturber d’avantage. Seulement quand son mari est venu lui annoncer que Tima les accompagnaient dans leur retour en Russie, son sang s’est figé. Elle comprend les raisons qui animent le désir de son fils adoptif de les accompagner. Revoir son pays natal, pouvoir se recueillir sur la tombe de son père… mais ce n’est pas le moment. La Russie n’est pas un endroit sûr pour les sorciers et il est si jeune. Et si il décidait de ne plus revenir, de les quitter, de se construire une nouvelle vie ? De l’abandonner ? Elle a déjà perdu un enfant, elle ne supporterait pas la perte d’un autre. Les reproches tombent sur son époux, sa voix tremble, ses yeux s’humidifient, elle a horreur de ça, elle n’a jamais aimé ça. Elle déteste avoir l’air vulnérable, même aux yeux de Mikhaïl. Ne parvenant à obtenir gain de cause, elle quitte la pièce, furieuse. La porte claque. Elle voudrait hurler, hurler encore et encore mais elle ne peut pas, elle est une lady, les lady ne hurlent pas, restent calmes, froides et ça la frustre encore plus parce qu’elle sait très bien qu’elle ne peut se défaire de ce rôle. En cet instant elle en veut au monde entier mais surtout à elle-même.
●bottin des familles, si elle existe déjà, lien famille: Netchaïev place exacte dans la branche: Branche 2, mariée à Mikhaïl Netchaïev accord de la famille: Accordée puisque je suis sa femme !
●scénario, s'il y en a scénario ou pré-lien:le lien accord du/de la créateur/rice: cette personne doit avoir approuvé ta fiche terminée
●directoire des personnages, attention il faut une image carrée, lien
messages : 275 roubles : 724 date d'inscription : 04/07/2021 face claim et crédit : g. ulliel (av, kiddressources) âge et labeur : 39 ans // herboriste, le secret des concoctions à base de plantes. (pigiste à la gazette de Moscou) myocarde : voué à un seul homme, le flamboyant Albus Dumbledore particularité : don de voyance, occlumencie // l'esprit comme un labyrinthe terrifiant. rps : -- en cours --
Sujet: Re: Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. Sam 31 Juil - 16:56
Oh god. Michelle. ma déesse. Si hâte de voir se perso déployer ses ailes par ici et puis il faudra qu'on discutaille plus de ce futur lien, tmtc
Bienvenue officiellement
Mikhaïl Netchaïev
messages : 80 roubles : 248 date d'inscription : 30/07/2021 face claim et crédit : Vincent von Thien - Jojofeels âge et labeur : 38 ans - Conseillé de l'ambassadeur Anglais - Directeur de l'Orphelinat Pyriev myocarde : Lady Diana Netchaïeva
wizarding loner
Sujet: Re: Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. Sam 31 Juil - 17:30
Madame mon épouse !
Invité
Invité
Sujet: Re: Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. Sam 31 Juil - 18:36
Oh my mais qu’elle est belle Hâte de suivre vos aventures
Albus Dumbledore
messages : 397 roubles : 868 date d'inscription : 06/06/2021 face claim et crédit : michiel huisman, mooncalf et seesgood âge et labeur : quarante-et-un ans, ambassadeur britannique magique et prof d'anglais aux yeux des moldus myocarde : lié par un pacte de sang à g. grindelwald particularité : legilimens et occlumens rps :
Sujet: Re: Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. Sam 31 Juil - 21:17
she's here queen diana
une joie de t'accueillir enfin à la maison ! on va s'amuser en rp ensemble avec misha. j'attends que ta petite fiche se remplisse avec impatience. si tu as besoin de quoi que ce soit tu frappes à nos portes. du love et encore bienvenue.
Je ne pouvais pas trouver plus parfaite dans le contexte ! Mais moi aussi, elles vont faire des étincelles toutes les deux !
Allez, je file tout terminer pour laisser entre Lady D. !
Gellert Grindelwald
messages : 275 roubles : 724 date d'inscription : 04/07/2021 face claim et crédit : g. ulliel (av, kiddressources) âge et labeur : 39 ans // herboriste, le secret des concoctions à base de plantes. (pigiste à la gazette de Moscou) myocarde : voué à un seul homme, le flamboyant Albus Dumbledore particularité : don de voyance, occlumencie // l'esprit comme un labyrinthe terrifiant. rps : -- en cours --
Sujet: Re: Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. Ven 6 Aoû - 0:14
bienvenue à moscou
mes félicitations pour ta validation
POWH. Mais? Cette fiche.... C'était magistral. J'ai dévoré ça comme un feuilleton, c'était un vrai régal (j'ai particulièrement aimé le pain d'épice à la moutarde, j'avoue j'ai bien ri..) et puis tes descriptions de comment elle a vécu ses grossesses, magiques. Trop hâte de voir la ravissante Diana en jeu, et Watch me venir te quémander des liens.