Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
messages : 275 roubles : 724 date d'inscription : 04/07/2021 face claim et crédit : g. ulliel (av, kiddressources) âge et labeur : 39 ans // herboriste, le secret des concoctions à base de plantes. (pigiste à la gazette de Moscou) myocarde : voué à un seul homme, le flamboyant Albus Dumbledore particularité : don de voyance, occlumencie // l'esprit comme un labyrinthe terrifiant. rps : -- en cours --
Sujet: rythm of the night (aliosha) Ven 3 Sep - 23:48
@alekseï arseniev // soundtrack where the black sand meet the raging seas -- among the lonely rocks is where I lay my head, I hear the ocean calling 'come with me instead' and I'm reminded of my beating heart. And the ocean already knows, there's no mercy from Mother Earth
Il a erré sans but pendant une bonne partie de la soirée. Moscou, ville triste et terne, loin de l'éclat de sa rivale du nord, mais qui est redevenue le coeur d'un pays qui ne se reconnait plus. C'est ironique, presque, parce que lui non plus, ne sait plus très bien qui il est, ni ce qu'il fait. Ce soir, c'est la dérive qui l'a pris entre ses griffes assassines et qui dicte chacun de ses (mauvais) choix. Attablé, seul, en compagnie des démons qu'il ne parvient pas à vaincre, il se laisse aller à la bouteille, au moins, ça lui permettra de ne pas entendre le vacarme de ses pensées désordonnées. Le Cabaret bouillonne de cette atmosphère pleine de paillettes et comme souvent, le spectacle promet d'être d'une qualité exceptionnelle. Il est aux premières loges, Gellert, mais il ne regarde que d'un oeil les artistes qui se déhanchent sur scène, cette sensualité jetée en pâture à un public qui en demande toujours plus et qui se lasse toujours plus vite. Un vague souvenir des paroles d'Aliosha, l'amant fantasque de quelques nuits; il a mentionné un nouveau numéro, lançant sans y croire, l'invitation...
Une fois le rideau baissé, les costumes rangés, ils se sont retrouvés, à la lueur des réverbères, dans l'air doux de l'été russe. Quelques banalités, ils n'ont jamais vraiment évoqué de sujets de fond, ça n'était pas ce qu'ils s'étaient promis: juste quelques moments de tendresse, dans le creux des nuits opaques. Chacun y trouve son compte, pansant un coeur exsangue, noyant dans les excès en tous genre, des regrets trop lourds à porter. Ils ont transplané, prenant garde à ne pas être vus, et voilà que les murs modestes de cette chambre anonyme les enveloppe de son secret, offrent à la danse lascive de leur solitude partagée un écrin. Les soupirs ont remplacé les quelques mots échangés, et c'est sous les draps de lin, peau contre peau qu'ils se délassent de leurs fardeaux respectifs. Il renoue avec sa vieille compagne, la débauche, les airs familiers de ces nuits sans lendemains, où seules comptent les heures suaves de passions anonymes.
Il ne sait pas quelle heure il est, et ne s'en préoccupe pas. Jetant un oeil par la lucarne, il constante que l'aurore est encore suffisamment loin pour s'autoriser un peu plus de cette luxure qu'il ne connait que trop bien. Il parcourt, sans réserve ni pudeur, le corps de l'amant, en découvre ou redécouvre certaines aspérités. Les lèvres domptent cette peau de nacre, constellée de tâches de rousseur, malmènent un peu le corps offert - guide me... Lance-t-il en accompagnant ses mots d'un regard où trône encore ce désir infernal, son accent des plaines hongroises roulant sur la langue mutine. - tell me where to go next...
Alekseï Arseniev
messages : 13 roubles : 71 date d'inscription : 30/07/2021 face claim et crédit : Tom Busson /envoltoi
roza
Sujet: Re: rythm of the night (aliosha) Sam 4 Sep - 21:49
@Gellert Grindelwald // soundtrack We all fall down To the lovers we left behind The bad days, the good nights In the great shipwreck of life We all fall down
Les bleus soignés d'une potion miracle. Les côtes brisées, réparées d'un coup de baguette. Les Roza avaient un numéro bien rodé. Et le voici à se déhancher sur une scène dans une tenue qu'il n'aurait jamais osé porter dans une autre vie, balançant sa crinière comme ses hanches pour séduire et faire rêver un public présent pour Anka, sa partenaire, qui lui a interdit d'en faire partir un seul. Drôle de relation qui se tisse derrière le rideau comme sur scène, lorsqu'il devient un autre. Le Capitaine Kovalenko bien loin de cet univers de plumes et de froufrous, ici, il n'est qu'Aliosha.
Et c'est Aliosha qui a plu à Gellert, cet homme qui partage ses draps de temps en temps depuis… pas si longtemps. Manège des corps et des caresses, luxure et débauche qui murmurent à leurs oreilles, Alekseï se laissant aller à cette personne si libérée qu'il découvre et qui, sans doute, fait aussi partie de lui, part de personnalité réprimée jusqu'alors. Les mots doux et les soupirs pour contrer le bruit assourdissant du silence, pour défier la solitude et les souvenirs que la vodka n'a pas réussi à endormir. L'appel de la chair plus fort que la mort.
Le silence enfin, brisé par leurs souffles caressants, les draps découvrant à moitié leurs torses qui se soulèvent, respirations reprises peu à peu. La nuit est encore jeune, ou du moins pas si vieille, et dormir, pour quoi faire? Pour rêver d'horreurs, encore et encore, se réveiller en sursaut et en larmes? Pourquoi s'infliger ça alors que l'homme à ses côtés semble désireux de continuer leur corps à corps, de l'épuiser pour qu'enfin il ne pense plus à rien?
Les doigts de son amant sur sa peau l'électrisent de nouveau, et les baisers sont rendus avec ferveurs, ses mains effleurant une hanche, parcourant le torse, ne se lassant pas des frissons provoqués, de son corps qui en veut plus, toujours plus. Il capture la bouche qui susurre des demandes indécentes, se redresse sur un bras pour surplomber le visage de Gellert, plonger dans ses yeux, y voir le désir et y répondre, sans un mot. Un sourire espiègle sur ses lèvres de nouveau libre. " Come on… you really want to do that? You know what I want." Les cheveux clairs cascadent sur l'épaule, la bouche qui effleure la mâchoire, se perds dans le cou, mords légèrement une épaule. L'envie de provoquer alors qu'il se cambre, torse fin se détachant dans la lumière lunaire. " I'm no helpless shy farm boy begging for your touch." Les mots que contredisent un peu les actes, juste pour le plaisir de ne pas céder tout de suite, tout comme celui d'offrir à l'amant ce qu'il désire. Les doigts du hongrois sont saisis et portés jusqu'à ses lèvres, baisers déposés sur la peau, ses mains guidés jusqu'à ses hanches, le laissant explorer son corps à son envie, répondant à chaque caresse. "I am yours to take, love."