Poor unfortunate soul { v a s i l i }

Jeudi 8 Février

Darya déambulait dans les larges rues de la bordure de Moscous, le nez enfoncé dans son sol de fourrure, les bords de son manteau moldu humides de neige et lourds contre ses bottes. Darya n’avait jamais aimé marcher. Animagus depuis ses 16 ans, Darya avait pris l’habitude de voler, quand elle ne se déplaçait pas par portoloin ou poudre de cheminette. Ce n’était pas une question de fainéantise. Darya ne comptait pas ses efforts lors de ses gardes au Sanatorium. Il s’agissait tout simplement de confort. Impossible de se tenir au sec, impossible de se tenir au chaud, au risque de se faire repérer par un non-maj.

Une des multiples raisons pour lesquelles Darya les détestait. Ils réussissaient à leur rendre la vie insupportable, même lorsqu’ils n’étaient pas dans les parages. Sa haine pour eux ne faisait que s’attiser jour après jour. Même lorsque les non-majs ne faisaient que les blesser, ce n’était ni plus ni moins qu’une condamnation à mort. Darya avait les compétences pour guérir les sorciers attaqués, et le personnel nécessaire au Sanatorium. Ce qui leur manquait, c’était le matériel. Plus de potions, de peur de se faire remarquer par les moldus. Plus d’ingrédients, car les serres ou de potagers magiques étaient trop repérables. Même les chaudrons étaient devenus rares, la production s’étant stoppée nette et de plus en plus étant fondus par les non-majs. Darya pouvait toujours faire la demande de potions aux Orkhideyas, mais celles-ci était chères, bien trop chères pour pouvoir fournir tout l’hôpital de fortune. Darya espérait s’en sortir moins difficilement avec les Akonits. D’abord, se fournir des chaudrons. La question des ingrédients viendraient ensuite.

Darya pénétra dans l’auberge et commanda une boisson chaude pour préserver les apparences. Elle demanda la direction des toilettes, puis traversa le passe-miroir vers le marché clandestin. Sur ses gardes, elle gardait ses mains hors de ses poches, prête à se défendre si besoin, son regard cherchant parmis les visages les traits de @Vasili Volkov.