Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
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 you'll cause me grief (valentina)

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Roman Raskolnikov
Roman Raskolnikov
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face claim et crédit : freddy carter | bambi eyes (av), venecs (gif), zaja (sign), ethereal (ic).
âge et labeur : vingt-sept ans | chef de séance de spiritisme, adepte des larcins, lorgnant les arnaques. | pianiste au théâtre du Bolshoi, doué d'un certain talent, on l'y connait sous le nom de Roman Marozov.
myocarde : célibataire, gangréné par des sentiments naissants (à moins qu'ils n'aient été toujours là, ce qu'il réfute avec ferveur).
particularité : aucune, bien qu'il se targue d'être médium.
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krasavka
MessageSujet: you'll cause me grief (valentina)   you'll cause me grief (valentina) EmptyDim 29 Aoû - 22:55 


you'll cause me grief.

--- Addiction pulling me to a grave end, You're an enemy who I'm keen to defend. Down the black hole of my lust I descend, It's wrong but I want you tonight. Fear and delight, All the way through the night. ●● unknown @pinterest (icons)


Le cou emprisonné par le col de sa chemise, les doigts de Roman viennent machinalement lisser les plis qui déforment son veston. Il se saisit ensuite d’une cuillère en argent, afin d’inspecter le reflet de ses dents qui lui est renvoyé, babines retroussées et sourcils froncés en un regard affûté. Une fois satisfait, il repose l’argenterie sur la nappe immaculée. Il se redresse, et observe ce qui apparait ici et là. La longue table est fardée de victuailles, élégante dans les broderies et les présentations, rappelant l’opulence sorcière d’antan (que sa famille a toujours foncièrement désapprouvée – c’est immoral, susurrait parfois sa matriarche, en rentrant d’événements mondains auxquels elle était conviée). En attendant, les réminiscences ne retiennent en rien son attention chancelante. Ses prunelles suivent attentivement les plats qui vont et viennent en une valse silencieuse, seulement ponctuée par les rires et les conversations qui vont bon train.

Cela fait presque une vingtaine de minutes que Roman explore le lieu (à une trentaine de kilomètres de Moscou, dissimulé dans la noirceur d’une forêt épaisse, éloignée des villes et des villages), et il ne parvient toujours pas à véritablement y croire – on dirait que nous ne sommes pas chassés et brûlés pour notre magie, a-t-il soufflé à Valentina en lui offrant le bras, ayant pénétré dans l’antre en sa compagnie. Ne lui a pas dit qu’il a été capable d’y entrer grâce à elle, grâce à sa magie dont il use (et probablement abuse) comme si elle était sienne. Ne lui a pas dit que lui, vulgaire cracmol, est aussi à sa place ici qu’il l’aurait été, des années auparavant, à Koldovstoretz. Les lèvres scellées sur le secret qu’il dissimule, qu’il ravale dès qu’il manque de percer les étranges moments de tendresse, l’atmosphère est à la fête ; ridicule, aurait certainement sifflé sa mère entre ses dents serrées, sa voix fantomatique parvenant à percuter ses tympans, à les engourdir brièvement.

Roman se ressaisit, et tend le bras, subtilisant une bouteille de vodka qu’il dissimule sous les pans de son long manteau noir. Il se détourne du buffet, des badauds qui y flânent, et traversent la salle de bal de sa démarche empressée. La silhouette de Valentina se dessine dans ses environs, et c’est vers elle qu’il se dirige. Il s’immobilise à ses côtés, son épaule venant frôler la sienne, ouvrant un pan de son habit, dévoilant la bouteille volée, avant de la refermer, l’air faussement angélique. « J’ai trouvé de quoi nous détendre. » Du coin de l’œil, il lorgne le profil de Valya. S’y perd l’espace d’une seconde, peut-être deux, puis lui offre son bras en esquissant une courbette. « Si vous voulez bien me suivre. » Il l’entraîne dans son sillage, le cœur battant d’une euphorie retrouvée, candide et canaille, comme lorsqu’il n’était encore qu’un gosse, et arpentait la forteresse Raskolnikov à la recherche d’une farce à commettre (bien souvent aux dépends des moldus qui avaient l’audace de s’approcher du domaine).

Tous deux passent la porte vitrée menant au jardin intérieur, et s’approchent d’un banc en pierre sur lequel Roman se laisse choir. Il sort la bouteille, et la brandit fièrement. Ses dents se referment autour du bouchon en liège, qu’il arrache du récipient, avant de le cracher au sol. Il tend alors la bouteille à Valya, la mettant au défi d’un bref mouvement de menton : « Les dames d’abord, le sourire esquissé est carnassier, avant qu’il ne prenne soin d'ajouter : mais ne bois pas tout, ou tu iras voler la prochaine bouteille. Et si tu te fais pincer, je ne pourrai rien pour toi. »


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Valentina Koroliova
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âge et labeur : vingt-sept ans, aide-cuisinière à l'orphelinat et femme de chambre à l'auberge des akonit.
myocarde : quelques battements de coeur égarés pour un ami, trop fugaces pour être encore évidents.
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MessageSujet: Re: you'll cause me grief (valentina)   you'll cause me grief (valentina) EmptySam 11 Sep - 21:20 

you'll cause me grief
Poser le pied ici avait été magique, il n’y avait pas d’autre mot. Ce n’était pas le premier endroit du monde sorcier que Valya visitait, Roman lui avait déjà fait découvrir quelques lieux plutôt incroyables et forts dépaysant, mais ce soir … C’était tout autre chose. Les sorciers ici ne se cachaient clairement plus, la magie faisait son œuvre partout, les chandeliers flottaient dans l’air, les plateaux de petits-fours venaient à la rencontre des convives sans personne pour les porter, les tartes se coupaient seules … Et tout ceci dans un tel étalage de luxe que Valya ne savait plus où poser le regard tant le moindre détail l’éblouissait. D’ailleurs elle avait eu le droit à un coup de coude dans les côtes de la part de Roman en arrivant, pour se souvenir d’au moins fermer la bouche pour ne pas paraître trop ébahie. Elle n’aurait pas dû se trouver ici, elle venait en imposteur et elle n’en avait que trop conscience, mais qu’est-ce que c’était bon ! C’était sûrement la plus belle soirée qu’elle avait fait de sa vie et elle ne comptait pas la gâcher à se sentir de trop – ni à se faire mettre dehors par un domestique soupçonneux. Elle fit courir ses doigts sur les couverts alignés sur la table, tentant en vain de deviner leur prix, mais résistant à l’envie d’en glisser un ou deux dans la doublure de sa manche. Elle se détourna de la tentation, et continua son exploration de la salle.

Quand Roman revint vers elle, elle lui adressa un sourire radieux. Elle était ravie qu’il l’ait invitée à venir à ce bal avec lui. « J’ai trouvé de quoi nous détendre. » Un rire léger s’échappa de sa gorge quand elle vit ce qu’il lui révéla discrètement sous son manteau. « Si vous voulez bien me suivre. »  Elle passa sa main sur le bras qu’il lui tendait galamment : « Mais avec plaisir mon cher ! », et ils s’éloignèrent de la compagnie des autres sorciers. Personne ne leur prêtait la moindre attention, et c’était bien dommage car elle se sentait presque aussi noble que tous les aristos déchus qui peuplaient la salle, à s’éloigner ainsi d’une démarche altière, Roman à son bras. Ils sortirent à l’extérieur du manoir, à l’écart des conversations et de la musique, et s’assirent sur un banc tandis que son ami dévoilait pleinement sa trouvaille. « Les dames d’abord, mais ne bois pas tout, ou tu iras voler la prochaine bouteille. Et si tu te fais pincer, je ne pourrai rien pour toi. » Alors qu’elle tendait déjà les mains pour attraper la bouteille, Valya les reculer soudain et les porta à sa gorge dans un geste outré. Ses yeux s’arrondirent, comme sa bouche qui forma un o démesuré. Elle, se faire pincer ? « Je te demande pardon ? » S’exclama-t-elle d’une voix exagérément scandalisée. « Je suis … je suis … je suis tellement déçue de toi ! » Et tandis qu’elle bafouillait son offense, elle sortit de sous ses jupes une petite boîte de caviar subtilisée quelques instants plus tôt, ainsi que deux petits couteaux à beurre en or. Elle n’avait plus vu de caviar depuis la révolution, le mets était passé de commun à incroyablement luxueux en quelques années, et elle n’avait pas pu s’empêcher de voler le petit pot du buffet dès qu’elle l’avait repéré. « Moi qui avait justement trouvé le repas pour aller avec cette merveilleuse vodka, j’hésite à partager là. » Elle fit claquer sa langue avec réprobation, mais son sourire démentait ses paroles véhémentes. Elle posa ses trouvailles sur le banc, entre eux, et prit la bouteille des mains de Roman. Elle but une longue rasade à même le goulot, plissant légèrement les yeux sous l’intense brûlure dans sa gorge. « Bon … Elle est pas mauvaise, ça vaudrait presque que je te pardonne cet affront. »
@Roman Raskolnikov ∙ code par zaja
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Roman Raskolnikov
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MessageSujet: Re: you'll cause me grief (valentina)   you'll cause me grief (valentina) EmptyDim 26 Sep - 16:31 


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En compagnie de Valya, il semble que Roman ressente un élan poignant de liberté. Le cadet des Raskolnikov n’a jamais été libre, toujours à courber l’échine sous le poids de responsabilités multiples – a longtemps peiné à garder la tête hors de l’eau, à nager vers la rive, tant il était souvent poussé par le courant. Roman vit pour lui, les ambitions gravées sous sa poitrine tendue ; égoïste et égocentrique, malgré ses efforts à paraître tout et son contraire. Force est toutefois de constater que, si ses mensonges s’alignent paisiblement contre la courbure de ses lèvres, ses sentiments naissants, à l’égard de Valentina, sont honnêtes – et brutaux, comme s’ils raclaient le long de sa gorge d’une sérénade qu’il ne sera jamais susceptible de clamer. Est conscient alors, dans toute sa démesure, de ce qui lui fait mal au cœur, de cette douleur qui l’éprend ; et de cette appréciation qui en découle. Être avec elle est synonyme d’une souffrance qu’il s’efforce encore d’étouffer, mais dont il profite et appréhende avec une tendresse toute personnelle.

La soirée, à laquelle il n’appartient pas – à vrai dire, son statut de cracmol fait certainement de lui un paria, est douce. Si la morsure de l’hiver est brûlante, et de facto brutale, l’alcool réchauffe les deux cœurs. Le regard perdu dans l’extravagance sorcière, alors que Valentina s’emporte suite à ses dires, ses lèvres s’étirent en un sourire léger, bref. L’œil brillant pourtant, lorsque Valentina sort de ses jupes une petite boîte de caviar, deux couteaux en or (qu’ils garderont certainement, une fois cette soirée terminée), réveillant en lui un sifflement impressionné : « Je ne te connaissais pas ces goûts princier – es-tu sûre de ne pas avoir l’étoffe d’une impératrice ? peut-être es-tu finalement l’unique progéniture de l’une de ces familles trop riches pour leur propre bien, susurre-t-il finalement du bout des lèvres, alors qu’elle pose ses trouvailles entre eux. Valya s’empare enfin de la bouteille qu’il lui tend, et la porte à ses lippes. Roman ne la quitte pas des yeux, tandis qu’il enlève ses gants et les pose à côté de lui, sur le banc. Il croise ses bras sur le torse, lorsque sa comparse lui rend son verdict – il s’esclaffe, dévoilant ses dents en un rire franc.

« Puisque tu me pardonnes, il tend la main, s’empare de la bouteille de vodka, et en porte le goulot à ses lèvres. L’alcool l’empoisonne dans l’instant. Ses papilles semblent se redresser sur le long de sa langue, brûlée par le liquide. Il ferme les yeux, secoue la tête, avant de laisser échapper un soupir – à mi-chemin entre satisfaction et amertume. Il pose la bouteille à leurs pieds, et fait glisser la boîte de caviar entre ses doigts, l’inspectant minutieusement. « Si nous débarrassons ces chers gens de quelques boîtes de caviar supplémentaires, je me demande combien nous pourrions les revendre, son regard affûté, d’abord, posé sur la boîte, s’aligne sur celui de Valya – suffisamment peut-être pour vivre le temps d’une journée comme eux, il secoue la tête – ravale un sourire mesquin, voudrait ajouter un mot ou deux à propos des sorciers et de leur sens des priorités, avant de ravaler son aigreur : voudrais-tu nous faire l’honneur ? demande-t-il en lui tendant la boîte de caviar, je veux que nous partions d’ici, rassasiés et ivres. » Sur ce, il se courbe en avant, et se saisit de la bouteille, afin d'en avaler une nouvelle gorgée.


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