Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
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 thistle and weeds (tad)

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Maksym Grishakov
Maksym Grishakov
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face claim et crédit : charlie hunnam | olympia (av), zaja (sign), etheral (ic), lau ♥ (gif).
âge et labeur : quarante-trois ans | ancien explorateur, le coeur battant d'une myriade de découvertes - inventeur maginologue, s'étant placé à la tête de l'empire familial en compagnie de son frère, artem, à la fin de ses errances. seul à gouverner, depuis la révolution moldue. | maître horloger, afin de parfaire son existence moldue.
myocarde : s'il multiplie les conquêtes, le sorcier se positionne toutefois tranquillement sous l'étendard de son célibat, le cœur peinant à se cicatriser suite à un deuil qui s'éternise. (but is he really dead; or is he simply gone?)
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MessageSujet: thistle and weeds (tad)   thistle and weeds (tad) EmptyDim 26 Sep - 11:38 


thistle and weeds

--- Spare me your judgments and spare me your dreams 'Cause recently mine have been tearing my seams. I sit alone in this winter clarity which clouds my mind, Alone in the wind and the rain you left me, It's getting dark darling, too dark to see. ●● zaja (icons)


Etrange impression d’être arraché à la vie, avant d’y être recraché. Etrange, vraiment, quand la douleur lancinante qui tapisse le fond de son estomac, fait vriller ses nerfs, est probablement la seule sensation qui l’empêche de se faire engloutir par l’épaisseur de son deuil. La nouvelle tombe comme un coup d’foudre, un coup de tonnerre, qui lui détruit le myocarde, lui lacère les chairs et le pousse à se redresser brusquement, toisant le visage délicat de sa cadette : Tadeusz is alive, et à lui de répondre : he can’t be. Il suffoque, pourtant, à l’idée de le savoir en vie – transcendé par une émotion qui le dépasse, ou plutôt une myriade de sentiments exacerbés par la surprise, et par un courroux qui ne lui ressemble pas. Si Tadeusz était en vie ; s’il était encore de ce monde ; alors pourquoi ? Sous ses doigts, les corps fantômes défilent, lui échappent et lui reviennent. Un chagrin qu’il a longtemps essayé de noyer dans cette cavalcade affolée de femmes et d’hommes, aux visages troubles et aux muscles bandés. Et si Tadeusz était en vie, s’il parcourait encore cette en homme libre – alors ces nuits n’ont jamais été que stériles, pansant une plaie qui n’avait pas lieu d’être. Il déglutit, puis répète : he can’t be. Syuzanna le détrompe, de nouveau, et lui laisse un nom.

Tadeusz Oretsev. Son cœur, gangréné par une malédiction dont il ne sait pas grand-chose, bat à chaque fois que ses lèvres énoncent silencieusement ce nouveau patronyme. Il ne lui a pas fallu longtemps pour savoir où aller, et à qui s’adresser, afin de le retrouver – ne lui a pas fallu longtemps, à vrai dire, pour se retrouver dans les rues moscovites, ébranlé à l’idée que Tadeusz ait un jour été si proche ; si proche mais qui, pourtant, n’est jamais venu à sa rencontre. Et bon sang que ça lui donne envie de plonger sa main dans sa cage thoracique, de s’en arracher l’cœur, de crever ici ; ici et là ; de ne plus rien ressentir, jamais, de ne plus ressentir cette affliction qui lui soulève l’estomac, et ankylose ses chairs jusqu’à ce qu’il n’y ait plus le moindre point d’attache que la brutalité de l’horreur – et le chagrin, et quel chagrin. Il n’en a pas parlé, pourtant – ni à ses frères, ni à Syuzanna. N’en a pas soufflé mot, et ne le fera probablement jamais ; lui qui n’a jamais trouvé de honte en appréciant ses émotions, se retrouve fragilisé par leur violence inédite.

Maksym s’éloigne du centre de la ville. Son manteau se plie, et se déplie, à mesure de ses enjambées. Pourtant, quand il s’approche du cirque, et remarque les caravanes bordant la plaine, sa démarche se tempère d’une crainte évidente. De nouveau, la cacophonie de son ressenti l’étourdit, fracasse ses tympans sous le joug de la répercussion cardiaque qui s’en suit. Il voudrait s’arrêter, s’immobiliser sous le clair de lune, mais n’en fait rien. Il continue, même s’il n’en a pas envie ; parce que la vérité, qui se cache derrière l’une de ces portes, le tuera. Il en est certain. Il le sent jusque dans l’explosion de ses veines, dans ce sang qui fait de lui un homme vivant ; mais également faillible, mortel, insignifiant. Mais c’est à peine si ses pensées se tournent vers le cosmos, vers tout ce que Tadeusz a toujours représenté pour lui, lorsqu’il gravit les quelques petites marches le menant jusqu’à la porte de la caravane, le poing s’abattant sur le battant à trois reprises.

Il se refuse à y croire, mais y est forcé lorsque la porte s’ouvre sur un visage, et un corps, qu’il ne connait finalement que trop bien. Manque de vaciller, manque d’esquisser un pas en arrière, de manquer les marches, et de s’écraser sur l’herbe, le cul sur la terre. Maksym est paralysé, foudroyé sur place par une réalité qui semblait lui avoir échappé, des années auparavant. Et soudain, ça lui revient – dans l’écho de ses tourments, de ses pleurs ; cette révélation, qu’il n’a jamais pensé avoir à soupirer, capturée en observant les traits finement tracés de Tadeusz ; I’ve never loved another. Réalité qui le rattrape dans son évidence terrible, dont il ne veut pas – dont il ne veut plus. Et dans sa carne, l’explosion d’une nouvelle certitude ; you broke my heart.
« Are you not going to say anything?, sa voix est basse, un murmure emporté par le vent, quand ses yeux bleus cherchent ceux, noirs, de Tadeusz. »


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thistle and weeds (tad)
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