Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
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 Oh, all that's left is a place dark and lonely [ft. Yelena]

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Anikeï Krupin
Anikeï Krupin
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MessageSujet: Oh, all that's left is a place dark and lonely [ft. Yelena]   Oh, all that's left is a place dark and lonely [ft. Yelena] EmptySam 4 Sep - 20:29 

Oh, all that's left is a place dark and lonely
“Can a person steal happiness? Or is just another internal, infernal human trick?” ― Markus Zusak, The Book Thief ― soundtrack


Se fondre dans le décor. L’expression n’a jamais été aussi réelle pour Anikeï que ces derniers temps. Depuis que les flammes magiques ont pris la place des danseuses étoiles dans un ballet infernal attisé par la haine, le jeune homme se fait encore plus discret et silencieux que d’ordinaire, habité par la peur qu’on ne découvre son secret, que sa nature ne soit dévoilée au grand jour. Chaque jour il se réveille avec la peur au ventre, adresse des prières muettes à toutes les divinités qu’il connaît, espérant que l’une d’elle soit assez clémente pour lui accorder le droit de vivre encore une journée de plus. Et il déteste ça, vivre avec la peur, devoir se coucher avec elle, comme si le froid et la solitude ne suffisaient pas, il faut qu’elle s’immisce, aussi perfide et sournoise, s’infiltrant dans son esprit et lui octroyant des nuits agitées, où il rêve de braises et de cendres, comme si il n’en avait pas déjà assez vu avant.

Il n’est pas du genre à haïr. Il est même plutôt du genre à aimer, à sa façon. Jusqu’à maintenant il s’était dit que la haine n’avait pas sa place dans son coeur parce qu’il avait déjà beaucoup de mal à y trouver de la place pour l’amour mais depuis quelque temps c’est différent. Il est en colère contre les responsables de cet incendie, qui viennent de rendre leur vie encore plus dangereuse encore, de donner une raison aux non-magiques que les haïr encore plus. Et il les déteste de lui faire ressentir de telles choses, ces mauvaises émotions qui consument le corps et l’esprit. Comme les flammes.

Heureusement, pour éteindre cet incendie, il lui reste les livres. Encore et toujours eux. Ces jolies phrases couchées sur du papier ont toujours été là pour lui, même dans les moments les plus sombres. Malheureusement ces derniers temps, il n’a pas pu leur consacrer autant de temps qu’il ne l’aurait voulu. Le théâtre a été ravagé et il a fallut des heures pour que le calme règne de nouveau, même si là encore, calme est un bien grand mot. Devant ce désastre, il aurait pu en profiter pour partir, mais pour aller où, faire quoi ? Rien, mis à part se joindre aux volontaire et participer à la rénovation du théâtre. Et comme la magie y était pour quelque chose, la tâche est longue, éreintante.
Le soir il tombe de sommeil dans son lit, prenant à peine le temps de se changer ou de manger. La lecture n’a donc pas été sa priorité ces dernières semaines.

Mais aujourd’hui est sa première journée entière de congé et il compte bien remédier à ce long vide littéraire en allant effectuer quelques emplettes à la librairie. Cette pensée lui arrache un sourire, un vrai sur son visage aux traits tirés et lui redonne un gain d’énergie. L’idée de marcher entre les rayonnages, sentir l’odeur de papier et parcourir les titres des ouvrages le met en liesse, il se sent plus léger, presque exciter, comme lorsqu’il était élève et qu’il passait son temps libre à la bibliothèque, à la recherche d’aventures à dos de dragons, de sortilèges envoûtants ou d’histoires d’amour aux fins tragiques.

La petite clochette de la porte d’entrée annonce son arrivée, il salut poliment la libraire et file vers un rayon au hasard. Ses yeux parcourent durant de longues minutes les titres, les résumés. Cet univers lui avait tant manqué… et comme d’habitude, lorsqu’il commence à feuilleter un livre, l’univers autour de lui n’existe plus, il n’y a plus que les mots.


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