Il fait un froid glacial à MOSCOU en ce mois de FÉVRIER 1923. Préparez les manteaux de fourrures et les ouchankas, car la température ne dépassera pas -4 degrés celsius. Une forte couche de neige est attendue sur la capitale russe, qui ne fondra sûrement pas avant le printemps. Attention au VERGLAS, ainsi qu'au brouillard la nuit.
intrigue 2 Moscou, 3 février 1923.Dans les méandres des catacombes de Moscou, le monde magique s’agite. Le mouvement est en marche et ses leaders mettent tout en œuvre pour que la réunion secrète se déroule sous les meilleurs auspices. La Défense Magique est prête à se mettre en avant et à dévoiler ses premiers plans. Menée par la famille Dmitriyev, assistée par ses alliés les Grishakov, le mouvement s'installe dans les galeries souterraines sous le monastère des quartiers ouest. le rp commun
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 Fly me to the moon ft. Volya

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MessageSujet: Fly me to the moon ft. Volya   Fly me to the moon ft. Volya EmptyLun 9 Aoû - 20:22 

Once upon a dream, Volya && Sasha - - - Fly me to the moon let me play among the stars let me see what spring is like on A-Jupiter and Mars in other words, hold my hand in other words, baby, kiss me



Dans les rues de la capitale c’était la plus chamarrée des valses improvisées. Ici un groupes de jeunes filles s’imaginant déjà dames trottaient maladroitement sur leurs petits talons toutes enfoncées qu’elles semblaient sous leurs lourds manteaux aux cols de fourrure. Pendant quelques secondes le regard de la ballerine s’était perdu sur les fières silhouettes de ces étudiants qui, mains dans les poches et sourires aux lèvres échangeaient sur leur prochain examen. Une seconde. Mais de celles qui s’étirent aisément en longueur et ses pensées qui volaient vers cette fenêtre au tout dernier étage de l’immeuble. Ses lèvres rosées qui laissaient un bien tendre sourire naître quand en son esprit les traits d’un autre étudiant venaient à s’esquisser. L’envie étrange de rentrer bien vite. Courir aussi vite que ses vêtements le lui permettaient. Ouvrir la porte de l’immeuble et laisser l’air chaud venir lui piqueter son derme glacé par sa si longue promenade. Saluer ces têtes aussi juvéniles que la sienne qui qui surgiraient sur son chemin et lui adresseraient qui quelques mots aimables qui le plus poli des sourires. Gravir se son pas toujours aussi léger ces volées de marches qui la conduiraient à ce palier dont ils étaient les souverains absolus. Saisir la clé précieuse qu’il lui avait offerte plus encore que confiée et qui reposait sagement dans sa bourse. Puis le retrouver. Le nez sûrement encore plongé au-dessus de ces livres qu’il ne cessait de feuilleter et de dévorer. Lui, l’étudiant si sage. Lui, l’ami de toujours. Lui, le fiancé ? Une grimace qui vint gripper son minois de porcelaine. Son oncle n’en finissait plus de les presser de fixer une date sous peine de la fixer lui-même ! Il ne manquerait plus que le père de Volya ne s’en mêle et ils se retrouveraient pendus d’ici le h l’printemps ! Mais quand donc ce qui aurait dû n’être qu’un jeu leur avait-il échappé ?

- « Mademoiselle Nemirovskaia ! Je vous kidnappe et vous venez avec nous ! Un bal sera bientôt donné chez mes parents et il est hors de question que tu ne sois pas des nôtres !  »

Le ton un brin si nasillard de l’une de ses meilleures amies qui s’élevait dans cet air où les premiers flocons de neige commençaient doucement à tomber en tourbillonnant. La main de la danseuse qui se tendait pour mieux recueillir en sa paume quelques uns de ces éphémères et translucides joyaux. L’œil ambré de son amie qui s’amusait en une étincelle tandis qu’elle s’emparait de la main pas même gantée de la brune

- « Sasha ! Mais que dirait donc ton oncle en te voyant ainsi errer parmi les rues sans même des gants ?!  »
- « Ne sois pas mauvaise langue Katiusha ! Mon oncle ne le remarquerait pas même ! Mais ma mère, elle, en appellerait à la mémoire de mon père et se lamenterait du peu de cas fait de son éducation.  »

Les deux oiselles qui en riaient avec les dernières étincelles d’une enfance qui ne leur appartenait déjà plus. Leurs corps trahissaient déjà cet âge adulte où leurs esprits tout comme leurs cœurs refusaient pourtant encore si fort d’entrer. Les prunelles de la jolie blonde qui effleuraient de ses longs cils poudrés comme de ses doigts couverts de velours pourpre les facettes de la pierre délicatement sertie sur un jonc d’or.

- « Mr Karkaroff ne s’est pas moqué de toi ! Cette bague est sublime ! »
- « Et tu ne cesses de t’extasier dessus à chaque fois que nos chemins viennent à se croiser. J’en finirais presque par me dire que tu m’envies.  »
- « Mais ma chère bien sûr que je t’envie ! Et ne pense pas que je sois la seule en ce cas. Te rends-tu seulement compte de ta chance ?  »
- « Laquelle ?  Celle de me marier et de rejoindre les rangs de ces bataillons de femmes qui semblent se faner à en dépérir dès qu’elles ont dit oui ? La chance de renoncer à mes rêves pour épouser ceux que d’autres auront à cœur de faire pour moi ? »
- « Tu es injuste ma douce. Volya t’aime trop pour jamais te couper les ailes. Il irait te décrocher la Lune si seulement tu le lui demandais !  »
- « Pourquoi décrocher l’un des plus beaux bijoux du ciel ? J’aime trop la regarder luire de ses pales feux. Et juste pour que tu saches : Volya et moi ne nous aimons pas.   »
- « Il est vrai. Vous vous adorez. Pardonne mon euphémisme mais votre idylle me donnerait des palpitations !  »

Une fois de plus elles en rirent quand, surgissant de l’intérieur de l’immeuble, le fiancé parut. Silhouette filiforme au teint de lune et aux yeux de jade qui avait le don inné d’amener aux lèvres de la ballerine le plus apaisé des sourires. Celui qu’elle n’avait jamais que pour lui. Son amie qui hésita un instant mais renonça bien vite à s’éclipser. Du moins pas avant que le bel héritier ne les ai aperçues. Il s’approchait de sa démarche si légère qu’on eut pu le croire glisser sur le sol déjà bien enneigé. Et sans même feindre une bienséance qui en certaines circonstances ne tenait plus Sasha s’était précipitée à sa rencontre. Virevoltant, égrenant dans son sillage les notes de son rire elle s’était jetée au cou de ce meilleur ami qu’elle avait entraîné malgré lui dans la plus folle des aventures. Un bisou esquimau qu’elle lui offrait et des mots qu’elle déposait à la soie de ses lèvres

- « Bien le bonjour Monsieur mon fiancé ! »

Se reculant juste assez pour mieux plonger dans les eaux de ses prunelles elle avait souri et demandé

- « Viens ! On oublie tout et nous allons nous réfugier dans notre parc préféré !  »

Elle qui tirait doucement sur la main du jeune homme alors qu’elle bravait les bonnes mœurs et revenait à lui et l’embrassait. Comme une femme amoureuse seule savait le faire. Comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Mais peut-être n’avait elle jamais été amoureuse ? Vrai ! L’était elle aujourd’hui ? Possible oui. En tous cas quand elle le regardait Sasha ne pouvait nier sentir son cœur battre plus fort en son sein.
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MessageSujet: Re: Fly me to the moon ft. Volya   Fly me to the moon ft. Volya EmptyVen 27 Aoû - 17:17 

Once upon a dream, Volya && Sasha - - - Fly me to the moon let me play among the stars let me see what spring is like on A-Jupiter and Mars in other words, hold my hand in other words, baby, kiss me


Volya s’était totalement absorbé dans ses leçons et une fois de plus, il en avait oublié le temps passé. Ce n’était pas de sa faute : le sujet le passionnait. Il avait ses buts, aussi. Ses objectifs que le plus grand nombre ignorait. Il ne voulait pas seulement soigner les autres. Il voulait aussi guérir l’inguérissable, par la voie magique comme par la voie moldue. Il n’aurait peut-être pas assez de toute une vie pour ce faire, mais qu’importe le temps que ça lui prendrait, il ne comptait pas le moins du monde abandonner.
C’était tout juste s’il entendait, dans ces moments-là, les bruits de la vie autour de lui. Que ce soit sa seule voisine de palier qui allait et venait ou même les autres habitants du bâtiment. Les bruits venant de la rue n’étaient qu’une rumeur sourde. Il n’y prêtait pas attention. L’heure tournait généralement sans qu’il ne s’en aperçoive réellement, à part lorsque la luminosité devenait vraiment trop faible.

Ce jour-là, il avait fini par reposer les manuels, la fatigue brouillant les lignes de texte devant ses yeux : cela ne servait à rien de s’obstiner, autant aller se dégourdir les jambes. L’appartement contigu au sien était silencieux, Sasha avait dû sortir. Il saisit son manteau et son chapeau qu’il enfila avant de sortir. Le froid lui picora les joues sans qu’il ne se sente réellement gêné. Il aimait le froid et le silence de la neige. Il aimait cette odeur particulière qui flottait dans l’air quand les flocons de neige se mettaient à chuter. Il eut à peine le temps d’observer la rue en quittant l’abri du bâtiment que Sasha était venue se jeter à son cou en riant. Il avait refermé ses bras autour d’elle en souriant avec douceur.
« Bien le bonjour, Ma Dame. »
Il hocha la tête tout en la laissant libre de reculer. Elle avait l’air d’une fée du givre, tout simplement.
« Il commence à neiger. »
Ce qui était autant un constat qu’une sorte d’avertissement. Ils pouvaient attraper un rhume. Enfin. Ce n’était pas non plus comme si elle lui avait proposé un bain dans la rivière - ce qui aurait été totalement inconvenant après tout.
« Un temps idéal pour une promenade. »
Ses livres ne bougeraient pas, après tout. Il fixa l’amie de Sasha, sans aucune animosité.
« Souhaitez vous nous accompagner ? »
Elle était venue avec Sasha, il eut été inconvenant de ne pas lui proposer de venir, même s’ils n’avaient pas vraiment besoin d’être chaperonnés. Ils étaient fiancés et suffisamment âgés pour ne point agir de manière inconsidérée. Même si plus ça allait plus leur petite mascarade risquait de s’éventer. Il ne savait pas trop quoi en penser. Dans le fond, il s’en moquait peut-être bien, il appréciait chaque instant qu’il passait avec Sasha.
Et puis l’idée d’aller dans « leur » parc lui plaisait. C’était un endroit calme et beau, idéal pour se promener ou bien même rester assis à discuter. Même la neige ne pouvait gâcher cela, au contraire, même, elle venait sublimer la situation.


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